fabadmin34, Author at Fabien Truong

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About fabadmin34

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2 weeks ago

Interview #2 in sputnik news ... See MoreSee Less

Entre fantasmes et préjugés, quelle réalité pour les habitants des banlieues?

fr.sputniknews.com

Dans son traitement politico-médiatique, la «banlieue» fait régulièrement l’objet de fantasmes. Démarche volontaire ou simple méconnaissance des quartiers populaires, le regard de la population sur l’ensemble des banlieusards se durcit. Le sociologue Fabien Truong, se penche pour Sputnik ...

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2 weeks ago

Interview in sputnik news on "Suburban plan" ... See MoreSee Less

Nouveau plan banlieues: une «rustine» de plus face à la crise de l’emploi?

fr.sputniknews.com

Les politiques de la Ville se suivent et se ressemblent. Malgré la volonté affichée par la classe politique de changer les choses, les différents «plan banlieue» semblent passer à côté d’un des problèmes majeurs des quartiers populaires. Pour le sociologue Fabien Truong, c’est l’acc....

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3 months ago

Interviewed by The National ... See MoreSee Less

Emmanuel Macron to tackle France's troubled relationship with organised Islam

thenational.ae

The president's reforms will soon include religion, starting with the country's Muslim population

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3 months ago

Ce soir à 19h aux Rendez-vous de l’Histoire de l’Institut du Monde Arabe avec Malika Mansouri, Keira Maameiri et Hala Jalloul- El Mir ... See MoreSee Less

Les Rendez-Vous de l'Histoire du monde arabe 2018

imarabe.org

La 4e édition des Rendez-vous de l'histoire du monde arabe se tiendra à l'Institut du monde arabe à Paris du 24 au 27 mai 2018, autour du thème : "Français, Arabes, quelle histoire !"

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3 months ago

Radicalized Loyalties in The Times Higher Education ... See MoreSee Less

Radicalized Loyalties: Becoming Muslim in the West, by Fabien Truong

timeshighereducation.com

A study stresses how foolish it is to pin all the blame for radicalisation on religion, writes Liz Bucar

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3 months ago

On France info with the children of France info junior ... See MoreSee Less

franceinfo junior. Comment aider les quartiers défavorisés et les banlieues ?

francetvinfo.fr

Alors qu'Emmanuel Macron a présenté, mardi, ses mesures pour les quartiers défavorisés, des collégiens posent leurs questions à un sociologue et spécialiste des banlieues.

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Fabien Truong updated their cover photo.

3 months ago

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3 months ago

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3 months ago

Sortie cette semaine! ... See MoreSee Less

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3 months ago

Interview for the Deutsche Welle ... See MoreSee Less

Is France's deradicalization strategy missing the point? | DW | 14.05.2018

dw.com

A new 60-point plan is supposed to help France fight radicalization. But critics say the government's strategy fails to tackle the root of the problem. Lisa Louis reports from Paris.

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4 months ago

In Sciences Humaines magazine this month ... See MoreSee Less

Loyautés radicales

scienceshumaines.com

Quels sont les facteurs qui amènent certains « jeunes de banlieue » à devenir ce que l’on appelle des « terroristes maison » ? Contre les explications qui tendent à réduire l’acte terroriste à une affaire d’individus fanatiques, le sociologue Fabien Truong montre que la logique social...

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4 months ago

On France 24 English with James Andre. Radicalized Loyalties will be out in the next few weeks (Polity Press). ... See MoreSee Less

'Radicalized Loyalties': The roots of extremism in France - France 24

france24.com

THE INTERVIEW : Our guest is Fabien Truong, a sociologist and professor at Paris 8 University. In the 2000s, he worked as a teacher in several high schoo...

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4 months ago

Long entretien avec le collectif Grozeille.co (www.facebook.com/Grozeille.co/) ... See MoreSee Less

En banlieue : défaire le mythe de la « radicalisation » (Fabien Truong)

grozeille.co

Fabien Truong explore les raisons pour lesquelles certains jeunes dans certains quartiers se tournent vers l'islam et le sens que peut prendre ce chemin, qu’il soit « radical » ou, la plupart du temps, pacifique et rédempteur.

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5 months ago

Interview on France 24, with Gauthier RybinskiAbonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : f24.my/youtube En DIRECT - Suivez FRANCE 24 ici : f24.my/YTliveFR Notre invité, Fabien Truong, sociol... ... See MoreSee Less

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5 months ago

Sortie de La France des Belhoumi de Stéphane Beaud. Grand livre 😉
#5 L’envers des faits/ La Découverte ... See MoreSee Less

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5 months ago

Interview on Radio Orient ... See MoreSee Less

radioorient.com

« La Bibliothèque » de Radio Orient 6 Mar 2018 « La Bibliothèque » de Radio Orient a reçu Fabien Truong, sociologue et professeur agrégé à l’université Paris 8, auteur de « Loyautés radicales : l’islam et les « mauvais garçons » de la nation », aux éditions La Découverte (o....

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5 months ago

Le Courrier de l'Atlas et Emmanuel Riondé ont lu Loyautés radicales ... See MoreSee Less

L'Islam et la "seconde zone" | Courrier de l'Atlas

lecourrierdelatlas.com

Le sociologue Fabien Truong a enquêté sur les trajectoires de six hommes qui ont fait de l’Islam l’outil d’une reconversion aux débouchés parfois tragiques.

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5 months ago

My interview for Le Monde des Religions ... See MoreSee Less

Mieux comprendre le désir d’islam dans les banlieues

lemondedesreligions.fr

Mieux comprendre le désir d’islam dans les banlieues - Après neuf ans dans l’intimité des «jeunes des quartiers», le sociologue Fabien Truong publie Loyautés radicales*, une enquête ethnographique sur le rapport à la religion et à la violence...

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6 months ago

Les influences have read Loyautés radicales ... See MoreSee Less

Les enquêtes radicales du sociologue Fabien Truong

lesinfluences.fr

L'idée : Se mettre dans la tête d'Amédy Coulibaly en s'immergeant dans son biotope : "la seconde zone" d'une banlieue française. Fabien Truong,

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6 months ago

Ce matin à Bordeaux, rencontre avec des lycéens sur l'orientation, avec Le Monde et Ô21 ... See MoreSee Less

O21 : « Vous n’êtes pas obligés d’avoir un rêve pour vous orienter ! »

lemonde.fr

Pour le sociologue Fabien Truong, afficher une passion ne doit pas être une obligation pour trouver sa voie. Il participait à nos conférences O21/s’orienter au 21e siècle à Bordeaux.

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6 months ago

A few dates for my upcoming conferences, starting on Thursday in mulhouse at the university of Haute-Alsace

Political analysis conference around radical loyalties
University of Haute-Alsace, mulhouse, 22 February 2018, 17 pm.

Presentation of radicalized loyalties
University Montaigne, centre emile durkheim, VIP AXIS SEMINAR, Bordeaux, 1 March 2018. 14 pm

Conference-Debates ô21
Rock Palmer, Bordeaux, 2 March 2018, 9 PM

Conference of "comparative political life" around radical loyalties
Faculty of law of the university of Savoy Mont Blanc, chambéry, 15 March 2018. 13 h30- 15 h30

Around radicalized loyalties
Bookshop Jean-Jacques Rousseau, chambéry, 15 March 2018, 18 pm.

Radicalized Loyalties: Becoming Muslim in the West
Kent University, SSPSSR, Canterbury, 29 mars 2018, 16h-17h30. Chair: Alex Stevens

Conference radicalized loyalties
Media Library, béziers, 30 March 2018.

"Sociology" conference
Lycée Henri IV, béziers, 31 March 2018, 9 PM.

Radicalized Loyalties: Becoming Muslim in the West. Book launch and book talk around « Literature under Constraint »
University of London, Senate House, London, 13th April 2018, 18h30.

Radicalized Loyalties Conference
Apsn - Resource Centre for northern specialized prevention, Lille, 19 April, 2018. ... See MoreSee Less

fabientruong.com

2018 Conférence Loyautés radicales APSN – Centre de ressources de la Prévention Spécialisée du Nord, Lille, 19 avril, 2018. Radicalized Loyalties: Becoming Muslim in the West. Book launch and book talk around "Literature under Constraint" University of London, Senate House, London, 13th April...

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6 months ago

Long interview today in Le Nouveau Magazine Littéraire ... See MoreSee Less

Fabien Truong : "Un individu ne se transforme pas en terroriste du jour au lendemain"

nouveau-magazine-litteraire.com

Dans son livre Loyautés radicales, le sociologue Fabien Truong tente de comprendre les mécanismes qui sont à l'oeuvre dans la radicalisation islamiste.

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7 months ago

Out in Japan: the collective book directed by Daisuke Sonoyama, the social class and the choice of orientation in France, to which I had the great pleasure to contribute

第4章　大学における移動と調整─悪評高い居住区から高等教育の場へ─［ファビアン・トリュオン（Fabien Truong）　訳：園山大祐］
　1．はじめに
　2．「合格する」：到達点としてのバカロレア
　3．「旅立ち」：出発点と就学路の戦略
　4．「揺れる」：変調と調整
　5．おわりに ... See MoreSee Less

フランスの社会階層と進路選択　園山　大祐編著

keisoshobo.co.jp

2000年代にフランスでは中等・高等教育が大衆化したが、各教育段階からの移行（進学）時の進路指導の結果、社会階層によってどのような問題が出てきているのか。とくに、移民の多い庶民階層の進路形成・進路決定の課.....

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7 months ago

Reçu les épreuves de la traduction anglaise de Loyautés radicales.
Radicalized Loyalties.
Sortie en avril en Angleterre et en juin aux Etats-Unis chez Polity Press.
Super collaboration avec Seth Ackerman, merci ton times à lui 😉 ... See MoreSee Less

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7 months ago

Une patiente enquête sur l’enquêteur dans le numéro 2 de Idées chez Lemieux Éditeur. Arroseur arrosé...!
Bravo à Emmanuel Lemieux et Olivier Roller ... See MoreSee Less

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7 months ago

Le Journal de Saint-Denis parle de Loyautés radicales cette semaine ... See MoreSee Less

De mauvais garçon à terroriste : comprendre les mécanismes | LeJSD

lejsd.com

Trois ans se sont écoulés depuis l’assassinat de la policière municipale Clarissa Jean-Philippe et la prise d’otage de l’Hyper-Casher de la Porte de Vincennes qui a coûté la vie à quatre personnes. Ces actes commis par Amédy Coulibaly – ensuite abattu par le RAID - ont fait suite aux ...

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7 months ago

Demain jeudi, je présenterai Loyautés radicales à la médiathèque de la Canopee à Paris avec, à la baguette, Nicolas Henin (grand reporter, ancien otage en Syrie et fondateur de www.actionresilience.fr ) ... See MoreSee Less

Jeudi de l'actualité : Loyautés radicales

bibliotheques.paris.fr

À la suite des attentats frappant notre pays à répétition, les mots se figent – entre « islamisation » et « radicalisation » – pour désigner un phénomène perçu comme une menace : le désir d’islam des « mauvais garçons » de la Nation. Immigrés de descendance, passés par la dé...

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7 months ago

Ce soir à Orléans à la librairie des Temps Modernes et merci à toutes celles et ceux qui sont venus hier soir à Folie D’Encre! ... See MoreSee Less

Loyautés radicales : L'Islam et les "mauvais garçons" de la nation

magcentre.fr

Rencontre avec Fabien Truong qui présentera son livre: Loyautés radicales : L'Islam et les "mauvais garçons" de la nation paru aux éditions La Découverte Comment des jeunes françai

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7 months ago

My interview in the new issue of the Idées magazine in which I deal, among other things, with the job's backstage... ... See MoreSee Less

lemieux-editeur.fr

IDÉES N°2- Décembre/Janvier 2018 L'actualité des essais Format : 11,5 X 16,5 cm. Pagination : 160 pages. Prix de lancement : 8 euros. En librairie

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7 months ago

A few dates for my upcoming conferences, starting tomorrow in Paris at the ehess

Presentation of radical loyalties
Rtp 'Islam and researchers in the city', ehess, Paris, 10 January 2018, 17 am-19 pm. Discutants: Marc Saint-upéry and Nicolas Dot-Pouillard. 54 Boulevard Raspail, council chamber a / bs1_ 28

Training "secularism and citizenship"
Enpjj, roubaix, 16 January 2018, 10

Encounter around radical loyalties
Library Madness, Saint-Denis, January 16, 2018, 19 pm.

Encounter around radical loyalties
Animated by Christian de montlibert, bookstore modern times, orléans, 17 January 2018. 18 pm

"Sociology" conference
Lycée Pothier, orléans, 17 January 2018. 20 pm

News Thursday: radical loyalties
Library of the canopy La Fontaine, Paris, 18 January 2018. Animated by Nicolas Hénin. 19 pm

"Sociology" conference
Henry iv high school, béziers, January 19, 2018

Radical Loyalty Conference
Faculty of social sciences, Strasbourg, 1 February 2018, 12 am-14 pm.

The Ima Thursdays: "Muslims from France: the great challenge facing terrorism"
Arab World Institute, Paris, 1 February 2018.

Radical Loyalty Conference
Saint Exupéry High School, Mantes-LA-Jolie, with collective 12, 2 February 2018. 19 pm

Political analysis conference around radical loyalties
University of Haute-Alsace, mulhouse, 22 February 2018

Conference of "comparative political life" around radical loyalties
Faculty of law of the university of Savoy Mont Blanc, chambéry, 15 March 2018. 13 h30- 15 h30

Radicalized Loyalties: Becoming Muslim in the West
Kent University, SSPSSR, Canterbury, 29 mars 2018, 16h-17h30. Chair: Alex Stevens ... See MoreSee Less

fabientruong.com

2018 Radicalized Loyalties: Becoming Muslim in the West Kent University, SSPSSR, Canterbury, 29 mars 2018, 16h-17h30. Chair: Alex Stevens Conférence de "Vie politique comparée" autour de Loyautés radicales Faculté de droit de l'université Savoie Mont Blanc, Chambéry, 15 mars 2018. 13h30-15h30 ...

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7 months ago

Mercredi, je présenterai/ discuterai Loyautés radicales à l'EHESS, dans le cadre du Réseau Thématique Pluridisciplinaire « Islams et chercheurs dans la cité »,

Le mercredi 10 janvier 2018
De 17h à 19h

Discutant : Marc Saint-Upéry, journaliste, éditeur et traducteur

EHESS, 54 Boulevard Raspail, Salle du conseil A/BS1_28 ... See MoreSee Less

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7 months ago

My interview in Liberation today ... See MoreSee Less

Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte»

liberation.fr

Dans son livre «Loyautés radicales», le sociologue Fabien Truong dresse le portrait de cinq jeunes musulmans de Grigny et de Seine-Saint-Denis, et construit une «ethnographie post mortem» d’Amedy Coulibaly.

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8 months ago

Jean-Marie Durand (Les inrocks), Vincent Trémolet De Villers (Le Figaro) and Raphaël Bourgois (France Culture) have read my book and share their view on air. Thank you to all of them. ... See MoreSee Less

L' individu dans la ville

franceculture.fr

Ce soir comme chaque semaine deux essais sous les feux de la critique : "Essai sur (ce qui s’appelait autrefois) la ville", de Reem Khoolas chez Payot et "Loyautés radicales", de Fabien Truong, à La Découverte.

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8 months ago

Interview about Loyautés radicales for Les Inrocks ... See MoreSee Less

“Le monde social a horreur du vide, et l’islam a trouvé ici une place de choix”

mobile.lesinrocks.com

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9 months ago

Et pour retrouver les premiers titres de "L'Envers des faits" ... See MoreSee Less

L'envers des faits

fabientruong.com

Une collection codirigée par Stéphane Beaud, Paul Pasquali et Fabien Truong chez La Découverte Qui a tué les verriers de Givors? Une enquête de sciences sociales Pascal MARICHALAR Dans la petite ville de Givors, proche

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9 months ago

#4 !
Sortie de Qui a tué les verriers de Givors? de Pascal Marichalar, dans notre collection L’Envers des faits chez La Découverte. Une excellente enquête, presque policière, pour comprendre les nouveaux paradoxes de la condition ouvrière: « défendre l’usine à en mourir »... ... See MoreSee Less

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9 months ago

Review of Loyautés radicales by Nicolas Hénin ... See MoreSee Less

Recension: Loyautés radicales, l’islam et les « mauvais garçons » de la nation.

actionresilience.fr

Loyautés radicales, l’islam et les « mauvais garçons » de la nation. Fabien Truong, Editions La Découverte Disons-le d’emblée : ce livre est un objet surprenant. Un mélange d’essai, d’enquête socio…

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9 months ago

Guest this morning on RTBF radio in Belgium ... See MoreSee Less

Radicalisation des marginaux, enquête au coeur des quartiers français - La Tête d'affiche :...

rtbf.be

Il s'appellent Hassan, Radouane, Tarik, on les appelle les Mauvais garçons de la Nation... Ils vivent dans des quartiers de petites communes, en marge des Villes. Et Fabien Truong s'est intéressé à eux, à ces jeunes de banlieue qui vivent avec la pauvreté, la violence, l'islam... Fabien TRUONG est s...

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10 months ago

On the university made in France in the Nouvel Obs... ... See MoreSee Less

Entrée à la fac : la France reste une exception mondiale

tempsreel.nouvelobs.com

Mais comment font nos voisins ? Et quel impact sur les résultats de l’enseignement supérieur ?

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Fabien Truong updated their cover photo.

10 months ago

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10 months ago

Et l’interview dans Politis ... See MoreSee Less

Fabien Truong : « On ne s’improvise pas jihadiste »

politis.fr

Le sociologue Fabien Truong enquête sur les jeunes hommes des quartiers populaires. Il remet notamment en cause la notion de « radicalisation ».

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10 months ago

Un peu de sociologie, de bon matin... ... See MoreSee Less

La police contre le terrorisme, dans le Figaro

franceinter.fr

Le Figaro, qui est allé rencontrer les sections antiterroristes de la brigade criminelle de la Préfecture de police :

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10 months ago

Guest on France culture @ La grande table ... See MoreSee Less

Radicalisation, les « mauvais garçons » de Fabien Truong

franceculture.fr

Fabien Truong, sociologue et professeur agrégé à l’université Paris 8, auteur de "Loyautés radicales : l’islam et les « mauvais garçons » de la nation" (La Découverte, octobre 2017)

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10 months ago

Interview in French for The Conversation ... See MoreSee Less

Fabien Truong : « Je refuse de considérer les attentats islamistes en ne raisonnant qu’à travers le prisme de la religion »

theconversation.com

Dans un travail ethnographique poussé, Fabien Truong emmène le lecteur à la rencontre de six jeunes issus de banlieues franciliennes afin de mieux comprendre leur regard sur l’islam et l’avenir.

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10 months ago

Interview croisée avec Mahir Guven sur radio RCF.
Je serai invité demain mardi à La Grande Table sur France Culture, de 12h55 à 13h30 pour parler de Loyautés radicales ... See MoreSee Less

Les mauvais enfants de l'islam de France

rcf.fr

Une rencontre entre un sociologue et un écrivain, qui nous racontent cette jeunesse de banlieue à la dérive avec en arrière-plan l’ombre terrifiante des attentats.

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10 months ago

Interview in the french Vice ... See MoreSee Less

Sur les traces d'Amédy Coulibaly

vice.com

Le sociologue Fabien Truong revient sur le parcours de plusieurs jeunes de Grigny – dont le tueur de l'Hyper Cacher – pour apporter un éclairage nouveau sur les « mauvais garçons de la nation ».

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10 months ago

Interview in L'Humanité ... See MoreSee Less

Fabien Truong : « Des jeunes enfermés dehors et condamnés au surplace »

humanite.fr

Professeur agrégé à l’université de Paris 8, Fabien Truong publie jeudi 19 octobre Loyautés radicales aux éditions La Découverte (1). Fruit d’une enquête menée pendant un an et demi dans la ville de Grigny, ce livre retrace de longs entretiens approfondis avec des jeunes aux marges d’une société à l...

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Fabien Truong shared Editions La Découverte's Loyautés radicales - Fabien Truong.

10 months ago

Editions La Découverte
[En librairie] «Loyautés radicales. L'islam et les "mauvais garçons" de la Nation» de Fabien Truong
Aux lendemains des attentats de 2015, un appel était fait à la communauté des chercheurs pour qu’ils se mobilisent et apportent des réponses aux questions posées à nos sociétés par ces événements et leurs conséquences. Loyautés radicales est l’un de ces travaux. Dans cet essai-enquête, Fabien Truong suit la trajectoire de six garçons dont un certain Amédy Coulibaly et propose une contribution originale sur les rapports entre déterminisme social, singularité individuelle, appartenances collectives, croyances spirituelles et projections politiques.
Extrait à lire : bit.ly/2xQ1kPV ... See MoreSee Less

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Fabien Truong is in Paris, France.

10 months ago

Sortie demain en libraire. Go! ... See MoreSee Less

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10 months ago

Tomorrow in roubaix at the ENPJJ to participate to a round table on " religion "/ " Desistance " at 17H ... See MoreSee Less

Journées d’étude « Jeunesse, identités et fait religieux » | Ecole Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse

enpjj.justice.fr

Les 10 et 11 octobre 2017, l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse organise, en partenariat avec l’Institut Européen en Sciences des Religions, des journées d’étude sur le thème « Jeunesse, identités et fait religieux ».

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10 months ago

My website - english version available:
www.fabientruong.com/home/ ... See MoreSee Less

fabientruong.com

Fabien Truong est sociologue au Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris au sein de l'équipe Cultures et Sociétés Urbaines (Cresppa-CSU) et professeur agrégé au département de Sociologie et d’Anthropologie de l’Université de Paris 8. Ses recherches portent sur la marginalisation urb...

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11 months ago

New on Instagram...! ... See MoreSee Less

Fabien Truong (@fabientruong) • Instagram photos and videos

instagram.com

16 Followers, 7 Following, 4 Posts - See Instagram photos and videos from Fabien Truong (@fabientruong)

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11 months ago

Sortie le 19 octobre

(et un très grand merci à tout le monde pour les petits mots) ... See MoreSee Less

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1 years ago

Dernières relectures...!
Sortie mi octobre ... See MoreSee Less

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1 years ago

Vidéo conférence Mardi des Bernardins sur les inégalités dans l'enseignement supérieur ... See MoreSee Less

Enseignement supérieur : pourquoi l’ascenseur social est en panne ?

franceculture.fr

L’égalité est au cœur du débat public pourtant l’école française est loin d’y être la première de la classe. L’école serait-elle le miroir des inégalités de notre société ?

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1 years ago

Débat demain mardi au Collège des Bernardins ... See MoreSee Less

Les inégalités dans l'enseignement supérieur : la France au rattrapage ? - Collège des Bernardins

collegedesbernardins.fr

Les cours de l’École Cathédrale offrent la possibilité de suivre une réflexion sur des sujets variés : Bible, Père de l'Église, anthropologie, philosophie, morale, littérature, musique, peinture...

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1 years ago

Total Rioting? Joshua Clover and Marie-Hélène Bacqué discussing my paper on The Sociological Review's blog + my response ... See MoreSee Less

Dialogue: Total Rioting

thesociologicalreview.com

In the first of a new series, we invited two leading experts to respond to Fabien Truong’s recent paper Total rioting: from metaphysics to politics before the author responds in turn.

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1 years ago

Bougies: les SES ont 50 ans 🙂 Beau gâteau à partager! ... See MoreSee Less

« Pour un enseignement de sciences économiques et sociales obligatoire pour tous les lycéens »

lemonde.fr

A l’heure où les mutations économiques et sociales majeures alimentent toutes sortes de préjugés, une initiation au « regard éloigné » des sciences sociales est plus que jamais nécessaire, expliquent dans une tribune au « Monde » un collectif d’économistes, de chercheurs et de politiques parmi lesqu...

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Fabien Truong added a new photo.

1 years ago

#3! Troisième sortie pour "L'envers des faits" après Jeunesses françaises et Retour de flammes. Grand sujet, beau livre 🙂 Sortie la semaine prochaine ... See MoreSee Less

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1 years ago

Mon interview dans La Lettre de l'Education du Monde aujourd'hui ... See MoreSee Less

[La lettre de l’éducation] - La Lettre - 913.n°913 - Fabien Truong : « Les jeunes des quartiers ne s’engagent pas dans les études que pour eux-mêmes »

lalettredeleducation.fr

Ancien professeur de SES, Fabien Truong est enseignant en sociologie à Paris-VIII, auteur de Jeunesses françaises, bac + 5 en banlieue (La Découverte)

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1 years ago

J'interviendrai la semaine prochaine dans une soirée organisée par l'apses pour fêter les 50 ans des SES le mercredi 22 mars de 17h à 18h30 au Conservatoire national des Arts et métiers, Amphi Painlevé (Paris 3e), dans le cadre du Printemps de l'économie.

Plateau... éclectique!

Programme

Une minipièce de théâtre, "Un banquet pour les SES", jouée par l’atelier théâtre du Lycée Hector Berlioz à Vincennes (94)

Une allocution de Pierre Rosanvallon (historien et politiste, professeur au Collège de France), "Enseigner les SES : une nécessité démocratique"

Une table ronde avec quelques grands témoins : Philippe Askénazy (économiste, Paris School of Economics ; voir son témoignage écrit ici sur sa découverte des SES en option au bac scientifique) ; Fabien Truong (sociologue, Université de Paris 8, ancien prof de SES au lycée) ; Jean-François Copé (député-maire, ancien ministre, et bachelier B).

La remise des prix aux lycéens qui ont conçu les trois vidéos lauréates de notre concours "3 minutes pour comprendre" (voir ici)

Une allocution finale par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, et bachelière ES en 1995 (lire son témoignage ici).

Et puis : de l’émotion, de la passion, des effusions, des cotillons, et... VOUS bien sûr !

Un événement animé par Guillaume Duval, Rédacteur en chef du magazine Alternatives économiques. ... See MoreSee Less

Fêter les 50 ans des SES au Printemps de l’économie

ses50ans.fr

En mars, venez fêter les 50 ans des SES, en balades dans huit villes le samedi 18 mars, et lors d’un grand événement au Printemps de l’économie le mercredi 22 mars de 17h à 18h30 avec du théâtre, des vidéos, Philippe Askénazy, Jean-François Copé, Pierre Rosanvallon, Fabien Truong, Najat Vallaud-Belk...

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1 years ago

Aujourd'hui sur RFI dans "7 milliards de voisins" ... See MoreSee Less

7 milliards de voisins - Banlieues : urgence sociale et politique ?

rfi.fr

7 milliards de voisins Podcast Podcast Banlieues : urgence sociale et politique ? Par Charlie Dupiot Diffusion : mardi 7 mars 2017 Aubervilliers, en banlieue parisienne Open access/Archimatth Tweeter Réagir print Réagir print Alain Bertho, anthropologue, professeur à l’université Paris VII – Catheri...

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1 years ago

Mon interview dans Le Monde: "Sortir de son milieu social sans se renier" ... See MoreSee Less

Un prof étudie ce que sont devenus ses anciens élèves de Seine-Saint-Denis

lemonde.fr

Le sociologue Fabien Truong a suivi dix ans durant le parcours dans l’enseignement supérieur d’une vingtaine de ses anciens lycéens de Seine-Saint-Denis. Entretien.

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2 years ago

Interview dans Ouest France ... See MoreSee Less

Affaire Théo. L’émeute, « un jeu et un message politique inaudible »

ouest-france.fr

En pleine 'affaire Théo', Fabien Truong, enseignant en sociologie à l'université de Paris 8, livre son point de vue à Ouest-France.

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Fabien Truong shared a link.

2 years ago

Mort d'Adama Traoré : «Si on se tait, c’est toute notre société qui se salit»

liberation.fr

A la suite de la mort d’Adama Traoré lors de son arrestation en juillet à Beaumont-sur-Oise, des personnalités réclament justice.

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2 years ago

@ Tokyo on the 10th of February ... See MoreSee Less

日仏会館フランス事務所 | イベント・カレンダー | 大衆地区から高等教育へ：現代フランスにおける民族誌学アプローチ

mfj.gr.jp

* 日仏会館フランス事務所主催の催しは特に記載のない限り、一般公開・入場無料ですが、参加にはホームページのイベントカレンダーからの申込みが必須となります。警備強化のため、当日の受付に際しては身分証明書の提示をお願いしております。

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2 years ago

A Tokyo à la Maison Franco Japonaise le 10 février pour présenter "Jeunesses françaises" ... See MoreSee Less

MAISON FRANCO-JAPONAISE | Agenda | Des quartiers populaires aux études supérieures. Une approche ethnographique dans la France d'aujourd'hui

mfj.gr.jp

* L'accès aux manifestations de la MFJ est gratuit (sauf mentioncontraire), mais l'inscription préalable est obligatoire.

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Fabien Truong shared ワン・ワールド・フェスティバル's photo.

2 years ago

A Osaka le 4 février pour une table ronde avec Kim Kwangmin sur le "educational gap" en France et au Japon【OWF実行委員プログラムのお知らせ】

2/4 10:15～「教育格差について考える」

フランスからはパリ第８大学のファビアン・トゥルオングさんに、フランスの教育格差について紹介いただきます。

またコリアNGOセンターの金光敏さんより日本の多文化共生事例を紹介いただき、両国の現状と課題について考えます。

皆さん是非お越しください！

詳細は下記の通りです。

タイトル：
教育格差について考える　～日本とフランス、両国の現状と課題～

日時：2017年２月４日（土） 10：15〜12：15

会場：カンテレ扇町スクエア３F
メビック扇町交流スペース３（大阪市北区扇町2-1-7）

【講師】
ファビアン・トゥルオングさん　パリ第８大学

【司会・コーディネーター】
金光敏（キム・クァンミン）さん（特活）コリアNGOセンター

主催：特定非営利活動法人関西国際交流団体協議会
協力：公益財団法人大阪国際交流センター
後援：認定NPO法人大阪NPOセンター ... See MoreSee Less

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2 years ago

Mon interview dans Politis cette semaine: « Avec plus de mixité sociale, le débat sur les ZEP ne se poserait pas »

Le sociologue Fabien Truong pointe le manque de vision des politiques sur l’éducation prioritaire, à même pourtant de réduire la stigmatisation des populations des quartiers défavorisés.Depuis septembre, les
lycées étiquetés éducation prioritaire (ex-ZEP) enchaînent les
manifestations dans plusieurs académies de France pour alerter sur
leur avenir. L’objectif du collectif Touche pas ma ZEP est d’obtenir une carte élargie de ces lycées. Si la ministre de l’Éducation nationale,
Najat Vallaud-Belkacem, a fini par reconnaître
la légitimité de leurs revendications, elle n’a
pas répondu à leur ultimatum fixé au 3 janvier.
Une nouvelle journée de grève est donc
prévue le 19 janvier. Fabien Truong connaît
bien la question, il a été professeur de sciences
économiques et sociales pendant six ans dans
des lycées de Seine-Saint-Denis, avant de devenir
enseignant à Paris 8. Son constat est sans
appel : l’éducation prioritaire ne doit pas être
un coup d’épée dans l’eau, mais doit s’inscrire
dans une refonte globale du système éducatif
français, avec la mixité sociale comme ligne
de conduite. Le gouvernement a certes lancé
une série d’expérimentations dans 82 collèges
pilotes pour « brasser les populations », mais
leur application ne fait pas toujours l’unanimité
localement.

Vous signez une tribune soutenant le collectif
Touche pas ma ZEP, comme 350 autres universitaires.
En quoi ce combat est-il légitime ?

La carte d’éducation prioritaire
a été redessinée au niveau des collèges,
mais pas des lycées, où on ne sait pas si elle
sera maintenue. Ce dispositif, qui existe
depuis des années, est loin d’être parfait,
mais il permet de colmater les brèches, de
donner un peu plus aux établissements rencontrant
le plus de difficultés. Les enseignants
sont actuellement dans une vraie incertitude
quant au maintien de ces moyens. Cela paraît
tout de même très étrange qu’il y ait un tel
point d’interrogation sur les lycées, comme
si, à ce niveau de scolarité, les problèmes
disparaissaient. Or, au lycée, l’un des enjeux
cruciaux est la question de l’orientation. Et
cet enjeu mérite une politique continue et
globale. Beaucoup de dispositifs sont mis en
place par niveaux (primaire, collège, lycée),
mais le système ne pense pas suffisamment
au lien entre eux.

Les enquêtes Pisa désignent régulièrement
la France comme la championne des inégalités
sociales à l’école. Le rapport du Conseil
national d’évaluation du système scolaire
(Cnesco) a même souligné l’inefficacité du
système des ZEP. Ce label ne serait-il là que
pour se donner bonne conscience ?

Ne faisons pas de politique-fiction, mais, sans
ce label, la situation aurait peut-être été pire.
C’est un tampon et, comme tout tampon, on
ne peut pas en attendre des choses révolutionnaires.
Mais ces rapports défavorables sont liés
à la rigidité du système scolaire français, conçu
comme un sanctuaire, manquant de passerelles
entre les niveaux et les apprentissages, dévalorisant
le travail manuel et, par conséquent, les
filières professionnelles et technologiques.
Le tout dans une
société donnant une place très
importante au diplôme pour
définir sa position sociale.
Les ZEP sont l’une des premières
politiques de discrimination
positive en France,
alors que cela ne coule pas
de source dans ce pays. Par définition, ces
politiques sont provisoires, car censées combler
une inégalité. Mais, à chaque rentrée, de
nouveaux flux d’élèves des milieux modestes
arrivent, et les mesures s’éternisent.

Cette politique précaire qui dure depuis
trente-six ans est-elle la bonne solution ?

Avec le collectif Touche pas ma ZEP, nous
assistons à une mobilisation défensive qui a du
succès, car c’est comme si l’on retirait aux enseignants
le petit plus qu’ils ont mis si longtemps
à obtenir. Dans les établissements « Éducation
prioritaire », la question du nombre d’élèves
par classe est primordiale. Nous avons besoin
d’avoir le moins d’enfants possible pour travailler,
expliquer, déconstruire les choses, car,
de par leurs origines sociales, ces élèves sont
plus éloignés des codes de l’école que d’autres.
Rien que deux ou trois jeunes en moins, ça
change le quotidien, et c’est ce que voient les
profs à court terme.

Des moyens financiers supplémentaires
mais pas de changements de méthodes
pédagogiques ?

Le label ZEP donne souvent l’impression qu’on
donne plus aux pauvres, mais c’est faux. Un
élève dans un quartier favorisé coûte plus cher
à l’État si on regarde l’ensemble des coûts. Par
exemple, les lycées de centre-ville, plus désirés,
nécessitent plus de points, donc attirent
des professeurs plus âgés ; il
y a aussi plus de profs agrégés,
donc les enseignants sont
mieux payés. La rhétorique un
peu réactionnaire clamant que
ces établissements ont déjà
plus et se plaignent encore est
récurrente mais faussée, car on
ne parle pas du fond, à savoir
des coûts de l’éducation.
Il faudrait également évoquer les lycées privés
sous contrat, qui reçoivent de l’argent de l’État
sans grande contrepartie et évitent toutes les
problématiques d’un « public difficile » grâce
à leur sélection à l’entrée. Se focaliser sur le
label ZEP est une façon de contourner le vrai
problème : la répartition des richesses et des
ressources. La question des moyens est tout de
même importante, car cela permet de faire des
heures de soutien, de vie de classe, des ateliers…
Quand les enseignants volontaires ont envie de
se saisir de ces moyens pour animer des ateliers
en dehors des cours, cela développe des relations
pédagogiques innovantes et appréciées.

La mobilisation est surtout portée par de
jeunes professeurs, tordant le cou à l’idée
qu’ils ne rêvent que de quitter la banlieue.

Il faut investir davantage dans la formation,
car les jeunes enseignants se retrouvent souvent
parachutés dans des établissements très
stigmatisés, sans disposer forcément des codes
sociaux adéquats. C’est mieux aujourd’hui
qu’il y a cinq ans, depuis la réforme des
métiers de l’enseignement, mais pas encore
à la hauteur des enjeux. Il manque une vraie
formation sociologique. Qui sont les élèves
que j’aurai en face de moi ? Quel est leur
rapport à l’école, au savoir, à l’écrit, à l’oral ?
Que signifie la réussite pour eux ? Que veut
dire travailler pour eux ? J’ai souvent constaté
des situations où les élèves ont le sentiment
d’avoir bossé, et le prof a le sentiment inverse,
produisant des situations parfois dramatiques
alors que tout le monde a cru jouer le jeu.

Et cela creuse le fossé sociologique…

L’école est le reflet d’une société dans laquelle
les inégalités sociales ont augmenté et la mixité
sociale a reculé. Dans les années 1980-1990,
le lycée était assez mixte socialement – il
est vrai qu’il accueillait moins d’élèves des
milieux populaires, et que les élèves étaient
donc confrontés à d’autres milieux sociaux.
Aujourd’hui, cette expérience arrive de plus
en plus tard, après le lycée, ce qui rend plus
compliqué le travail de déconstruction des stéréotypes
et des fantasmes. Avec plus de mixité
sociale, le débat sur les ZEP ne se poserait pas
puisqu’elles n’existeraient pas.

Faut-il réformer en profondeur le système
éducatif français actuel ou en bâtir un autre
en plus, à la marge ?

Tout le système doit être repensé en profondeur,
en s’inspirant des pédagogies dites alternatives,
qui sont si nombreuses… Elles sont
souvent pratiquées à l’intérieur des écoles mais
par des enseignants volontaristes, et à côté du
système officiel, beaucoup trop rigide. Penser
que tous les élèves sont les mêmes et qu’il faut
tous les traiter de la même façon est irréaliste
et exclut la notion même d’apprentissage.
L’apprentissage est un chemin avec un point
de départ et un point d’arrivée, et ce dernier
peut être le même pour tous. C’est un objectif
louable, noble. Mais, pour l’atteindre, il faut
accepter le point de départ de l’élève, mesurer
l’ampleur du chemin à parcourir et, ensuite,
repenser comment ... See MoreSee Less

« Avec plus de mixité sociale, le débat sur les ZEP ne se poserait pas »

politis.fr

Le sociologue Fabien Truong pointe le manque de vision des politiques sur l’éducation prioritaire, à même pourtant de réduire la stigmatisation des populations des quartiers défavorisés.

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2 years ago

Nerfs de la guerre...! ... See MoreSee Less

Touche pas ma ZEP

Contre la disparition de l'éducation prioritaire en lycée :
“Touche pas ma ZEP !”

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2 years ago

Mon interview dans le dernier hors-série de Alternatives Économiques: "Réinventer l'école"

Réussir quand on est issu de l’immigration
Les élèves de milieux populaires issus de l’immigration qui poursuivent leurs études dans le supérieur portent en général tous les espoirs de réussite de leur famille, voire de leur quartier.

-Vous avez étudié sur une durée de dix ans une cohorte de lycéens de la banlieue parisienne scolarisés en ZEP passant un bac général, de la terminale à leurs études supérieures. Ces « bons élèves » des classes populaires issues de l’immigration étaient-ils porteurs d’une volonté de réussite scolaire et sociale particulièrement forte ?
- Non, car aujourd’hui, tous les familles de classes populaires ont l'espoir d'un salut par l'école. Au sein des familles immigrées, c’est un projet qui pour les parents permet de justifier les souffrances et les privations qu’a pu engendrer l'émigration (« on n'a pas émigré pour rien »).
Cela crée une pression sociale qui pèse sur tous les enfants. Il y a bien certains élèves qui ont une attitude défiante vis-à-vis de l’école, mais cela traduit davantage une difficulté à se conformer à cet idéal de réussite sociale qu’une opposition au monde scolaire. Dans les années 1950-1960, on pouvait déceler, comme l’a fait le sociologue Paul Willis , une véritable « culture anti-école » au sein des classes populaires. Mais c’était une époque de plein emploi, où le travail manuel n’était pas aussi dévalorisé qu’aujourd’hui, et où la massification scolaire n’avait pas pris autant d’ampleur. On pouvait donc s’opposer frontalement à l’école parce qu’on avait déjà une place ailleurs. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.Cela n’empêche pas, évidemment, que tous ne sont pas égaux face à la réussite scolaire.

- Justement, à quoi tient la réussite des élèves que vous avez suivis ?
- Il y a tout d’abord la fratrie. Quand un grand frère ou, plus souvent, une grande sœur, ont déjà eu le bac, voire ont suivi des études supérieures, cela change tout. Cela permet tout d’abord d’envisager plus facilement cet avenir. Ensuite, ces aînés peuvent aider pour faire le travail à la maison, ou donner des conseils pour l’orientation. De ce point de vue, une fratrie nombreuse peut jouer un rôle de ressource. A l’inverse, j’ai aussi rencontré des enfants uniques, configuration assez rare dans les milieux populaires immigrés, qui se traduit souvent par la volonté parentale de concentrer son investissement éducatif.
Il faut également tenir compte de la trajectoire des parents. Qu’ils aient fait des études dans le pays d’origine, ou eu accès à la formation en France, engendre un rapport familial beaucoup plus pragmatique, et moins fantasmé, à l’école.

- Cela fonctionne-t-il de la même manière pour les garçons et les filles ?
- Comme dans les autres milieux sociaux, les filles jouent davantage le jeu scolaire : elles écoutent attentivement, coopèrent avec les enseignants, se mettent plus souvent au premier rang… C’est une conséquence d’une socialisation genrée qui traverse les classes sociales. Elles ont également moins de mal à se projeter dans leurs études et leur avenir, car elles sont beaucoup moins que les garçons rattachées à l’univers du quartier et à son espace public. Elles sont à la fois davantage à l’intérieur (au domicile, ce qui facilite notamment pour les devoirs) et à l’extérieur (sorties sur Paris par exemple, fréquentations des bibliothèques de quartiers), et ont donc moins de mal à changer de rôle quand il s’agit de devenir un élève. Pour les garçons, jouer le jeu scolaire peut être beaucoup plus coûteux en termes d'interactions à apprendre et de remise en cause par rapport à une certaine forme de respect acquise au sein du quartier…

- Ces élèves ont-ils conscience d’être désavantagés par rapport aux élèves d’autres milieux sociaux ?
- Evidemment. Mon enquête s’est déroulée entre 2005 et 2015, décennie terrible au cours de laquelle ils ont été identifiés comme le problème majeur de la société française. Imaginez ce que cela peut faire d’être perçu d’abord comme un problème national ! D’autant qu’ils expérimentent les inégalités et les discriminations au quotidien. A leurs yeux, le bac est d’ailleurs moins un examen méritocratique qu’un possible révélateur de leur manque de compétence scolaire par rapport aux élèves « de Paris ».

- Vous dites que pour ces élèves, obtenir le bac est une « réussite collective ». En quel sens ?
Ces jeunes qui passent le bac portent les espoirs de tout un monde. Ceux de leur famille en premier lieu : parmi les parents de mes enquêtés, 20 % ont le bac. C'est donc une réussite exceptionnelle pour eux. mais c’est aussi une fierté pour le quartier, pour tous les copains qui ont moins bien réussi scolairement, ainsi que pour certains profs avec qui une relation forte s’est parfois nouée. Les résultats du bac sont un grand moment de joie collective.
Mais ces jeunes passent aussi le bac pour se mesurer aux élèves des autres groupes sociaux. Décrocher le diplôme, c’est un « certificat de conformité », comme dit l’un d’eux, la preuve que vous valez autant qu’eux.

- Vous dites pourtant que le lycée est un « cocon sociologique ». Qu’entendez-vous par là ?
- Le lycée est en effet un petit monde à part, où l’on est temporairement coupés du quartier, même si l’on se confronte, parfois violemment, a l’altérité sociale (incarnée par les profs, ce dont ils n’ont pas toujours conscience) et à l’ouverture culturelle. Le fait d’être entouré de camarades, de pouvoir avoir des rapports assez proches avec les enseignants, lui donne une valeur protectrice. Ca se voit en particulier chez les garçons, qui s’y autorisent à être une autre personne que celle qu’ils peuvent être à l’extérieur.
Cette protection permet de nombreuses réussites scolaires. Le problème, c’est qu’elle disparaît une fois le bac passé.

- C’est une des difficultés qu’ils affrontent lors de leurs études supérieures ?
- Oui. Peu importe la qualité du dossier scolaire, ils doivent parvenir à se sentir légitimes là où ils sont, à acquérir la conviction qu’ils y sont à leur place pour pouvoir continuer à étudier sereinement. Tant que cette question n’est pas réglée, il est impossible d’entrer dans le dur des apprentissages. Et ce n’est pas facile quand on se retrouve seul, à l’université ou ailleurs. Les mauvaises notes qui peuvent alors tomber sont souvent interprétées par les enseignants comme une preuve de leur faible niveau. Mais elles sont aussi liées à la perte de confiance et de repères qu’ils subissent, et au grand découragement que cela peut provoquer.
En revanche, une fois ce confort moral conquis, on peut assister à des réussites improbables !

- D’où l’importance de ce que vous appelez les « collectifs d’alliés » ?
Tous les étudiants que j’ai suivis ont en effet éprouvé le besoin d’intégrer un groupe en faisant leurs premiers pas. Les études supérieures sont souvent la première occasion qu’ils ont de se confronter à une jeunesse issue d’autres milieux sociaux. C’est très tardif, et donc potentiellement violent ! Ceux qui rejoignent une école de commerce de province se retrouvent ainsi loin de chez eux à côtoyer une jeunesse des classes moyennes et supérieures qui a un tout autre rapport aux études, qu’il s’agisse de ce que représente leur coût ou de la consommation d’alcool. A l’université, domine le manque de repères dans un univers où ils se retrouvent faiblement encadrés.
Les collectifs d’alliés autorisent, dans ces contextes éprouvants, à décompresser en retrouvant un certain entre-soi. Ils permettent à ceux qui en ont besoin de dédramatiser, d’instaurer des routines et de surmonter le découragement qui peut naître.

- A cet égard, que pensez-vous des dispositifs « d’ouverture sociale » mise en place par certaines grandes écoles ?
Ces dispositifs ne sont pas le signe que ces écoles s’ouvrent : elles sont juste tellement fermées que, sans eux, il n’y aurait probablement presque plus d’enfants de milieu populaire en leur sein. C’est évidemment une bonne chose pour ceux qui en bénéficient : ils donnent un accompagnement, partant du constat que cela ne se fera pas tout seul. Mais c’est une rustine mise en place par des institutions qui s'assurent ainsi une bonne image. En "sauver" quelques-uns, ce n’est pas une politique. Quand on reste dans ce schéma de la diversité, ces jeunes restent des "autres" avec qui il faudrait surtout être… charitables. D’ailleurs, il faut souligner que les dispositifs sont très disparates, selon les écoles ou les filières. Il serait plus ambitieux de donner les moyens, aux enseignants et aux élèves, de déconstruire les préjugés implicites qui brident leurs décisions. D’éduquer en explicitant les conditions sociales des apprentissages, et de mener ce que j’appelle une « politique de la considération » ... See MoreSee Less

Réussir quand on est issu de l'immigration

alternatives-economiques.fr

Les élèves de milieux populaires issus de l'immigration qui poursuivent leurs études dans le supérieur portent en général tous les espoirs de réussite de leur famille, voire de leur quartier.

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2 years ago

My first english paper to be published in The Sociological Review ... See MoreSee Less

Total rioting: from metaphysics to politics

onlinelibrary.wiley.com

This article further develops understandings of urban riot as a social and political symptom to consider the riot as a situated and situating biographical moment, a personal experience which is both signifying...

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2 years ago

"Journée mondiale de l'égalité des chances": table-ronde et évènements lundi 5 décembre à Saint-Denis au lycée Suger ... See MoreSee Less

Journée Mondiale de l'Égalité à Saint-Denis

eventbrite.fr

Journée Mondiale de l'Égalité à Saint-Denis - Bâtir une société plus inclusive et positive Le 5 décembre 2016, les Different Leaders, Passeport Avenir et ses partenaires lancent la 2ème édition de la Journée Mondiale de l’Egalité des Chances dans 6 villes, en France et à l’international. Créée pour…

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2 years ago

Mon papier dans le dernier dossier de Sciences Humaines sur "les métamorphoses de la société française"

"Jeune de banlieue" cherche emploi

Plus souvent victimes du chômage, les jeunes des quartiers populaires parviennent néanmoins à trouver un emploi, non sans quelques efforts d’adaptation …

Pour comprendre l’insertion professionnelle des jeunes résidant dans les quartiers populaires, il faut démêler des questions croisées et rappeler ce que cache « la banlieue ». Avant d’être une explication en soi, le territoire est le réceptacle des conséquences de l’augmentation des inégalités. La ségrégation urbaine est un symptôme plus qu’une cause explicative. En 2015, la politique de la ville recense 1296 « quartiers prioritaires » regroupant 4,8 millions d’habitants. En comparant les caractéristiques de ces quartiers à celles des villes qui les abritent, on voit à quel point ils opèrent comme des concentrés objectifs de marginalités : 24 % de jeunes de moins de 14 ans (contre 18 %) ; un taux de pauvreté de 42 % (contre 16 %), un taux de diplômés bac +2 et plus de 20 % (contre 44 %) ; 31 % de personnes d’origine immigrée (contre 11 %) ; 14 % de ménages avec 5 personnes ou plus (contre 8 %) ; etc. Dans ces conditions, la jeunesse de ces quartiers connait une insertion professionnelle plus difficile que le reste de la jeunesse des autres quartiers des mêmes villes : 31 % des moins de 30 ans y sont au chômage (contre 17 %) .

A la mécanique des inégalités sociales, s’ajoute la puissance de la dimension symbolique. Les « jeunes de banlieue » font figure de repoussoir et sont sommés de se construire avec l’image qu’ils se font de ce que « les autres » se font d’eux-mêmes. Ils éprouvent une conscience de condition qui se vit au carrefour du racisme, du mépris de classe, de l’illégitimité culturelle, de l’illégitimité de l’histoire migratoire, du stigmate territorial et de la phobie liée à la pratique de la religion musulmane. Cette condition, éprouvée différemment selon les trajectoires, fait que la stigmatisation ne renvoie jamais à un facteur exclusif. Elle pèse et s’impose dans les imaginaires : plus de 90 % de la population française âgée de 18 à 50 ans pense par exemple que les discriminations dues à l’origine ou la couleur de peau sont une réalité - un chiffre qui dit autant de la prégnance d’un phénomène difficile à mesurer que de sa visibilité en tant que problème . De fait, le diplôme reste un bouclier, mais il ne protège pas tout le monde de la même façon. Si 32 % des diplômés de niveau BEP/CAP ou inférieur habitant les « quartiers prioritaires » sont au chômage, ils ne sont plus que 19 % parmi les diplômés d’un Bac +2. Le chiffre tombe à… 9 % pour les mêmes diplômés Bac+2 résidant dans les autres agglomérations des villes abritant ces quartiers.

Quatre pistes principales permettent d’expliquer ce différentiel. Il y a l’existence avérée de discriminations, mises en évidence par les enquêtes de testing, et qui touchent plus souvent les garçons : à CV identique, « Michel le Chrétien » doit envoyer 5 lettres, « Dov le juif », 7 et « Mohamed le musulman », 20. A diplôme équivalent et dans les mêmes quartiers, les filles ont toujours moins de chance d’être au chômage. Ensuite, la notion de « diplôme équivalent » reste relative. Le niveau de diplôme (bac +2, bac +3, etc.) ne mesure pas tout, il faut aussi regarder les conditions d’obtention. Le lieu d’obtention, les disciplines de spécialisation ou la sélectivité des filières sont des marqueurs. Une licence de droit ou une classe préparatoire dans un lycée renommé n’ont pas la même valeur qu’une licence de gestion ou une classe préparatoire dans un lycée périphérique. Même pour des diplômes identiques obtenus dans des conditions proches, les propriétés sociales des individus ne sont jamais neutralisées – surtout dans un marché défavorable aux nouveaux entrants et qui doit absorber l’inflation des diplômes. Le paraître, la confiance en soi, la compréhension des attentes implicites ou le réseau restent en large partie le produit d’une histoire sociale. Enfin, un certain nombre de débouchés historiques pour les diplômés de milieu populaire se sont tari. La fonction publique attire plus les enfants de milieu supérieur que par le passé (en ce qu’elle offre une garantie minimale contre le déclassement et convertit les diplômes en statut sécurisants) et les emplois aidés dans le secteur de la culture et de la jeunesse qui ont pu jouer le rôle de première marche vers l’emploi sont devenus moins nombreux. Dénoncés comme de « faux emplois », les trajectoires professionnelles montrent qu’ils ont très souvent servis de tremplins décisifs. Il n’est alors pas étonnant que la création d’entreprise ou le micro-entreprenariat séduise et que se développe aujourd’hui dans des départements comme la Seine-Saint-Denis une insertion « ubérisée » des bacheliers alliant les promesses et la realpolitik du do it yourself.

Le chemin vers l’emploi se construit dans un jeu d’adaptation entre les aspirations et les premiers verdicts de la recherche d’emploi. Le temps long des générations rappelle combien la frustration est relative : le sentiment de discrimination est plus fort chez les enfants d’immigrés que chez leurs parents et plus durement ressentie chez les plus diplômés. Les attentes grandissent quand on se doit de réussir par et pour les autres et quand l’entrée sur le marché du travail représente le terme d’un contrat tacite de justice sociale. Il y a ensuite le temps individuel de rentabilisation des « petits diplômes » et de la compréhension des codes de l’embauche, quand mettre et omettre les « bonnes informations » dans un CV s’apprend par l’échec ou au gré des rencontres. Par exemple, Idriss confie après un premier refus d’entretien : « J’ai repris mon CV et changé certaines choses: je ne m'appelais plus Idriss mais Julien ; j'ai développé une expérience professionnelle en rajoutant des tirets pour la décrire ; j'ai retiré la langue arabe et l'hébreu comme langues parlées ». Et le voilà qui obtient un rendez-vous – une expérience blessante qui l’amènera à avancer. Eliott explique de son côté que c’est au contact d’une amie travaillant dans les ressources humaines qu’il biffe sa pratique du free fight et ajoute quelques « voyages imaginaires » pour faire moins « mec violent jamais sorti de sa banlieue ». Après un an et demi de petits boulots, il est aujourd’hui cadre.
C’est ce temps d’ajustement personnel aux attentes sociales qui prend le plus de temps, et que ne mesure pas toujours la photographie statistique. Car c’est souvent au bout de plusieurs années que les études semblent payantes - quand les pièges de l’entretien sont mieux connus, que le CV s’est étoffé et que le désirable et le probable se sont progressivement rapprochés.

Bibliographie
Oberti M. et Préteceille E., La ségrégation urbaine, La Découverte, 2016
Valfort M. A., Discriminations religieuses à l'embauche : une réalité, Institut Montaigne, 2015
Cassely J. L., “Comment la banlieue parisienne s'est ubérisée”, Slate.fr
Brinbaum Y., Safi M. et Simon P., Les discriminations en France: entre perceptions et expériences, Ined, 2012.

www.scienceshumaines.com/jeune-de-banlieue-cherche-emploi_fr_36706.html ... See MoreSee Less

«Jeune de banlieue» cherche emploi

scienceshumaines.com

Plus souvent victimes du chômage, les jeunes des quartiers populaires parviennent néanmoins à trouver un emploi, non sans quelques efforts d’adaptation …

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2 years ago

Le texte de ma contribution à l'ouvrage collectif "Le cinéma au pluriel"

Des risques de la célébration à la célébration du risque

Au point de départ de ce livre, il y a un geste rétrospectif - celui de la célébration. Célébration d’un cinéma d’ici et d’ailleurs. Célébration d’une série d’aventures collectives tentant de capter le mouvement sur lequel repose la société française, depuis que la colonisation et les trente glorieuses ont transformé la machine économique et les inconscients collectifs. Célébration d’une richesse qui prend à la fois la forme d’une énigme - si loin, si proches - et d’une promesse – le cinéma au pluriel.
Toute fête est bonne à prendre, et au delà du plaisir de replonger dans le tourbillon des images, ces films nous rappellent à quel point la mise en scène de la mémoire, la mise en abîme des espoirs et la sublimation de la chair des vies vécues font partie des conditions nécessaires pour mieux voir ce qui relie notre passé à notre présent et interroger nos rapports intimes et mouvants à l’altérité. C’est dans ce télescopage d’images que se raconte, tous les jours, l’histoire longue de l’immigration et la constitution des identités qui dessinent le paysage hexagonal. Tant de générosité ne saurait pourtant masquer qu’un tel paysage est aussi constitué d’une myriade d’histoires invisibles et de rendez-vous manqués. Il est fait de trous et de creux qui ne manquent pas de se faire sentir dans une période où, pour certains, « l’identité » se conjugue au singulier avant d’être singulière et se recroqueville sur une abstraction nationale. Il renvoie d’abord, pour parler comme l’historien Gérard Noiriel, à l’histoire longue d’un « creuset français ». Il faut donc prendre garde à ne pas confondre célébration et consécration – cette pente imperceptible, presque naturelle, que suivent les réjouissances collectives. Car la différence est de taille, comme le rappelle très justement Pierre Bourdieu : « la consécration redouble par le dire quelque chose qui existe déjà. Mais d’une certaine façon, ce redoublement change tout : ce qui n’était qu’une différence devient une distinction, quelque chose de légitime et de sacré, une frontière sacré ».
Force est de constater qu’aujourd’hui, malgré les traversées et les incursions, les frontières se portent bien. La plongée dans les coulisses de chacun des films raconte bien les batailles, les luttes, mais tout cela ne fait pas un tout homogène. Croire cela reviendrait à faire comme s’il existait une seconde exception culturelle au sein du pays de l’exception culturelle, en tombant dans les chausses trappes de la bonne conscience culturaliste et de la bien-pensance du respect de la diversité. C’est là, je crois, le risque majeur d’une telle célébration. Voir ces films comme des œuvres qui marcheraient ensemble, c’est les enfermer dans un statut de faire-valoir ou d’à-valoir, c’est refuser leur droit au point de vue. Ce livre illustre au contraire le fait qu’il faut d’abord acter de la multiplicité des partis-pris, des différences, des oppositions, des incompatibilités. Bref, souligner la diversité de la diversité pour en finir avec l’idée d’un cinéma de la diversité.

Et toujours se méfier des mots, des déclarations d’intention, des catégories. « Diversité », « communauté », « identité » : ceux-ci sont en la matière bien chargés - d’affects, de projections, de revendications. Mais ils sonnent presque creux, à force d’être devenus des labels ès qualités, donnés à des choses que l’on pourrait définir, décrire, circonscrire, dénombrer, ordonner. L’identité n’existe jamais comme un bloc. Elle n’est pas une bouée de sauvetage ou de naufrage. C’est un assemblage de fragments, une somme d’identifications temporaires et réversibles. C’est une affaire d’ajustements et de déplacements permanents - un chemin jamais tracé comme une ligne droite et bordé de larges fossés. Car on revient sans cesse vers les points de départ que l’on croyait si loin, pour réexaminer les points d’arrivée que l’on espérait si proches. Le départ et l’arrivée se conditionnent l’un l’autre. C’est ce qu’a magistralement compris le sociologue Abdelmalek Sayad en décortiquant le drame de la « double absence », qui se noue lorsque l’immigration s’oublie comme émigration et que l’émigration se fantasme comme un projet d’ascension pur et parfait. C’est à l’inverse dans les jeux incessants d’aller-retour, c’est-à-dire dans l’établissement patient des relations entre le dehors et le dedans, entre l’avant et l’après que se trouvent les clefs de la compréhension de ce que nous sommes. C’est pour cette raison que les trajectoires de celles et ceux qui viennent d’ici et d’ailleurs sont si denses: les trajets sont longs, lents, indécis et parlent en même temps du « eux » et du « nous ». C’est l’osculation de ces mouvements de bascule qui m’intéresse dans le regard ethnographique. Elle constitue aussi une véritable promesse cinématographique. Quel autre médium que le cinéma pour capter au plus près l’incorporation des allers-retours et sonder la richesse d’un déroulé ? Mais c’est aussi un piège : un film est fait de plans, de cadres et de coupes qui risquent toujours de figer les cultures et de fixer les identités, de les enfermer dans une totalité magique que la fascination pour l’image ne fait qu’exacerber. Abdelmalek Sayad, encore lui, en fit l’expérience amère, en décortiquant la fabrique de l’émission dominicale Mosaïque censée célébrer ce que l’on n’appelait pas encore à la fin des années 1970 le vivre-ensemble. Il en conclut que « la fiction de la reconnaissance de la culture des différentes populations immigrées et le souci qu’on proclame de les préserver, voire de les réhabiliter et de les promouvoir pour le plus grand profit de tous, a valeur de dénégation magique de la stigmatisation qui est objectivement attachée à tout ce qui se rapporte à l’immigration et vient de l’immigration ». Les intentions de façade n’assurent jamais contre les risques de la célébration des identités par l’image.

Au fond, il y a deux scenarios. On peut traquer le sensible sur le mode du sanctuaire et du huis clos, en décrivant des univers autarciques, en filmant les paysages comme des boucles, dans un mouvement qui va de l’extérieur vers l’intérieur. La vie y est condensée et comprimée et c’est probablement le meilleur moyen de dire la violence sociale du monde et la compression des identités à laquelle elle peut conduire. Les images y sont spectaculaires, le spectacle souvent total. C’est par exemple, avec plus de 20 ans d’écart, ce que partagent La haine et Entre les murs et ce qui explique, en large partie, un succès populaire qui n’est pas sans ambiguïté. Dans la fusion des personnes et des lieux, s’exprime la force de l’explosion. Mais c’est aussi la limite intrinsèque du propos car ces images peuvent difficilement exprimer autre chose que le choc d’un momentum. Rappelons nous la fable contée dans La haine qui invitait – c’est en tout cas comme ça que je l’ai compris - à voir dans ce film une première mise en bouche et la promesse d’un autre regard posé sur tout les fils et les flux qu’abrite « la banlieue ». C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages et qui se répète, pour se rassurer, que « jusqu’ici tout va bien »… Mais l’important, dit la voix off, n’est pas tant la chute que l’atterrissage. Pas de point de départ sans point d’arrivée – un constat qui ouvre une seconde voie, où le sensible se déploie dans une toile de relations, dans les hésitations d’un chemin faisant et dans les interstices. L’intérieur et l’extérieur se répondent sans jamais se correspondre et il ne s’agit plus pour la caméra de nous faire entrer dans un monde à part, mais de devenir le réceptacle d’une petite part du monde. Ce sont les déambulations pétaradantes de Slimane Beiji à mobylette, entre son chantier naval, l’hôtel de sa nouvelle compagne, le quartier familial, la terrasse des chibanis et le port-promesse dans La graine et le mulet. C’est la découverte brutale du père, du frère et de la mère – et donc de soi - dans Incendies par les jumeaux Jeanne et Simon Marwal, au cours d’une mythologie incandescente où l’établissement de la vérité aboutira, entre deux continents, à « couper le fil de la haine ». C’est l’intensité du regard de Ali Aousi qui, du bac pro jusqu’à l’irréparable, interroge désespérément chacun de ses interlocuteurs dans La désintégration ou encore les galères à 44 euros de découvert bancaire de Tahar l’étudiant, tiraillé entre la légèreté de l’insouciance de son âge et l’âpreté de la conscience de sa condition. Filmer ces chemins de traverse, c’est accepter les embûches et la complexité. C’est prendre le risque du temps long ; prendre le risque de s’y perdre pour peut-être sortir des sentiers battus ; prendre le risque de donner les rennes à ceux qui ne sont pas des professionnels de la professions ; prendre le risque de s’affranchir des tutelles existantes ; prendre le risque de montrer ce que la société cache pour continuer à se reproduire - ici et ailleurs. ... See MoreSee Less

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2 years ago

Invité à la matinale de France Culture avec Armelle Nouis par Olivia Gesbert. ... See MoreSee Less

Le bac, et après ?

franceculture.fr

Aujourd’hui, mardi 5 juillet, jour des résultats du bac 2016, que vont devenir les nouveaux bacheliers ? Le bac peut-il encore être la pierre angulaire de l’orientation des lycéens ?

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2 years ago

"Anthropologie pour tous" Aubervilliers ... See MoreSee Less

La théorie du complot et les pompiers pyromanes Complot et pompiers pyromanes

liberation.fr

Dans le cadre de la lutte contre la radicalisation, le ministère de l’Education recommande au corps enseignant de prévenir et de sensibiliser les élèves contre les «théories complotistes». Une approche précipitée et dogmatique. Une incitation à «penser droit» ?

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2 years ago

Demain à Lille:
Rapports à la formation des adultes et empreintes scolaires
Ce qui reste de l’école
tout au long de la vie…
avec la participation de Nico HIRTT,
Mokhtar KADDOURI et Fabien TRUONG
VENDREDI 10 JUIN 2016 DE 9H 30 À 17H
Université de Lille- Sciences et Technologies, Campus Cité Scientifique
SALLE 206 - BÂT. B6 - Université Lille 1

9h30 : Accueil/café.
10h00 : Présentation de la journée de travail par Fabienne Maillard et Olivier Las Vergnas
10h20 à 11h20 : Fabien Truong « Basculer, cheminer et faire avec ce qui reste - Notes ethnographiques sur la fabrique des empreintes scolaires »
11h20 à 11h30 : Pause
11h30 à 12h30 : Nico Hirtt « L’approche par compétences, une mystification pédagogique »
12h30 à 14h00 : Pause déjeuner
14h00 à 15h00 : Mokhtar Kaddouri « La dimension sociale et identitaire du rapport à la formation»
15h00 à 16h00 : Débat général et synthèse avec les animateurs et un témoin.
Format des interventions
1h00 = 40 minutes de présentation et 20 minutes d’échanges ... See MoreSee Less

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2 years ago

In Sheffield on tuesday with Loïc Wacquant and cie, will talk at 13h:
The French Paradox: when Urban Marginality becomes ‘Identity’ ... See MoreSee Less

Rethinking urban inequality, with Loїc Wacquant | Centre for Regional Economic and Social...

www4.shu.ac.uk

Time: 9.15 am - 5.00 pmCo-conveners: Ryan Powell (Sheffield Hallam University), John Flint (University of Sheffield)Numerous studies have highlighted the changing and deepening nature of urban inequality and marginality in advanced societies.

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2 years ago

"Pour le meilleur et pour le dire", samedi à Aubervilliers. Il reste encore quelques places, mais plus beaucoup! ... See MoreSee Less

Pour le meilleur et pour le dire | L'Anthropologie Pour Tous - Projet Thélème

projet-theleme.wix.com

PROCHAIN COLLOQUE LYCEE LE CORBUSIER 21 MAI 2016 Pour le meilleur et pour le dire : nouvelle cartographie de Tendre Dis-moi qui tu aimes, dis-moi comment ...

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2 years ago

Demain soir à l'ENS à Paris pour une table ronde ... See MoreSee Less

L'école à l'épreuve des valeurs républicaines, débat à19H30 à l'ENS de Paris - Antoine Spire

antoinespire.com

Site personnel

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Fabien Truong added a new photo.

2 years ago

#2! Après "Jeunesses françaises", "Retour de flammes" de Romain Pudal, le second livre de la collection "L'envers des faits" (La Découverte) que je codirige avec Séphane Beaud et Paul Pasquali. Dans les librairies ce mois-ci! 😉 ... See MoreSee Less

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2 years ago

Au courrier 😉 Un très chouette "livre-collectif-par-et-pour-les-jeunes" orchestré par les lycéens de Aubervilliers @ "L'anthropologie pour tous". Sortie en mai, bravo et merci à l'éditeur, la Ville brûle! ... See MoreSee Less

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2 years ago

Aujourd'hui à 13h @ Bobigny

Communiqué de l'ASES (Association des Sociologues de l'Enseignement Supérieur)

Nicolas Jounin, sociologue à l'université de Paris 8, participait ce jeudi matin à une manifestation pacifique au port de Gennevilliers, dans le cadre du mouvement social contre la loi Travail.

Nicolas Jounin et un autre manifestant ont été arrêtés, mis en garde à vue et accusés de violences contre les forces de l'ordre. Tous les deux sont déférés au parquet et cités à comparaître en comparution immédiate aujourd'hui, vendredi.

L'association française de sociologie exprime sa stupéfaction de voir un collègue connu et reconnu ainsi blessé, arrêté et détenu dans le cadre d'une manifestation pacifique contre une loi qui fait par ailleurs l'objet d'une très large contestation sociale dans le pays et dont plusieurs collègues ont souligné les effets délétères. Nous demandons la libération immédiate et l'abandon des poursuites contre Nicolas Jounin et l'autre manifestant, Nicolas Palmire et nous protestons contre les violences policières, qui ont émaillé la journée d'action de ce jeudi et demandons que cesse le recours systématique aux procédures judiciaires expéditives.

Nous appelons le plus grand nombre à se rendre devant le tribunal de Bobigny aujourd'hui, vendredi 29 avril, à 13h, en soutien à notre collègue et en protestation contre les violences policières. ... See MoreSee Less

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Fabien Truong shared a Page.

2 years ago

Demain lundi, invité avec Muriel Darmon de 18h à 20h à l'ENS pour causer "dominations à l'école". Entrée libre et format discussion ... See MoreSee Less

Séminaire - Exercer la domination

"Exercer la domination" - Séminaire d'élèves de l'ENS
Lundi, 18-20h.
Campus "Jourdan" : 48 bd Jourdan, Paris XIVe.

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2 years ago

Aujourd'hui à 14h ... See MoreSee Less

Les 10 ans TALENS - École normale supérieure - Paris

ens.fr

À l'occasion des dix ans de la cordée de la réussite TALENS créée par les élèves et étudiants de l'École normale supérieure, "Les 10 ans (...)

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2 years ago

Demain au Ministère de l'Education Nationale, rencontre et débat publics ... See MoreSee Less

Lancement du cycle de rencontres

education.gouv.fr

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a le plaisir de vous inviter au lancement du cycle de rencontres Les entretiens Jean Zay.

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Fabien Truong shared a link.

2 years ago

Colloque - École : les voix de l'optimisme - 15 avril 2016 - ac-creteil.fr

ac-creteil.fr

Les lycées Auguste-Blanqui de Saint-Ouen et Le Corbusier d'Aubervilliers de l’académie de Créteil s'associent pour organiser un colloque qui aura lieu le 15 avril 2016 au lycée Blanqui.

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2 years ago

Invité sur France Culture par Olivia Gesbert dans un "Dimanche et après?" ... See MoreSee Less

#Hollande et les jeunes, un rendez-vous manqué, et après ?

franceculture.fr

Quelles politiques publiques pour la jeunesse ?

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2 years ago

Interview pour Regards Croisés: "une jeunesse française" ... See MoreSee Less

BANLIEUES FRANCAISES le dossier de Regards Croisés - Institut de Recherches de la FSU

institut.fsu.fr

Dix ans après les émeutes de 2005, que sont devenues nos banlieues ? Qu'est-ce qui a été fait pour les sortir de la relégation absolue, géographique, matérielle et symbolique, à laquelle les évènements de 2005 répondaient ? Dans ce dossier, nous essayons de donner à voir un peu de la réalité polymor…

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2 years ago

Compte rendu de "Jeunesses françaises" dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté ... See MoreSee Less

Fabien Truong, Jeunesses françaises : Bac+5 made in banlieue

sejed.revues.org

A la fin des années 90, Bernard Charlot interrogeait le rapport au savoir des élèves issus des milieux populaires. Son enquête mettait en lumière la nature réelle de l’investissement scolaire. Les jeunes esprits apprendraient et exécuteraient leurs métiers d’élève au détriment d’une plus évidente, d…

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2 years ago

Rencontre le mardi 22 mars à 20h30 à la libraire Le Rideau Rouge à Paris (18ème). ... See MoreSee Less

Enquête sur des étudiants de banlieue - Le Rideau Rouge

lerideaurouge.com

Le Mardi 22 mars à 20h30, rencontre avec Fabien Truong, auteur de Jeunesses Françaises : Bac +5 made in banlieue aux éditions La Découverte. Fabien Truong, ancien professeur dans le 93, devenu sociologue, a suivi pendant des années le parcours d’une vingtaine de ses anciens élèves de lycée. A traver…

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2 years ago

Conférence mardi 22 mars à l'Université de Poitiers à 14h30 ... See MoreSee Less

sha.univ-poitiers.fr

sha.univ-poitiers.fr

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2 years ago

Interview/ rencontre dans Carnets Rouges ... See MoreSee Less

Rencontre avec Fabien Truong, Professeur de sociologie à Paris 8

reseau-ecole.pcf.fr

Il y a un décalage énorme entre les grilles de lecture que l’on a plaquées et qui pullulent dans l’espace médiatique ou politique et ...

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2 years ago

Demain mardi 15 mars à Lyon à la Villa Gillet

La France divisée : quelles solutions ?

Débat. Avec Laurent Bouvet, Bertrand Martinot et Fabien Truong
En partenariat avec les éditions de La Découverte et les éditions Fayard.

De la « fracture sociale » de Jacques Chirac à « l’apartheid territorial » de Manuel Valls, les métaphores ne manquent pas pour tenter de décrire le morcellement d’un pays dont l’idéal égalitaire serait mis à mal. Quelle réalité se cache derrière les clichés véhiculés sur les banlieues, « la désintégration sociale » ou encore « la France d’en bas » ? Comment rétablir la confiance du peuple envers ses élites ? Comment mieux mettre en valeur les exemples de réussites et encourager les initiatives heureuses allant dans le sens d’une plus grande cohésion sociale ?

Débat animé par Michel Lussault / Géographe, Président du Conseil Supérieur des Programmes

15/03/2016 > 19:30 - 21:30
Institution des Chartreux
58 rue Pierre Dupont
Lyon ... See MoreSee Less

www.villagillet.net

villagillet.net

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2 years ago

Ce soir à Villiers-le-bel ... See MoreSee Less

Table ronde : LAÏCITÉ-INCLUSION-ÉGALITÉ | Actualités

ville-villiers-le-bel.fr

Ville de Villiers-le-bel

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2 years ago

Ce soir à Sevran ... See MoreSee Less

Sevran : les inégalités scolaires en débat avec Fabien Truong

leparisien.fr

Fabien Truong, sociologue et professeur à Paris 8, sera présent avec Clémentine Autain (élue opposition et conseillère régionale Front de...

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2 years ago

Conférence demain 25 février à la Roche-sur-Yon, Université Populaire du Pays Yonnais : "Banlieues-ghettos?" ... See MoreSee Less

lesbancspublicsupp.wix.com

Accueil

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2 weeks ago

Interview #2 dans Sputnik News ... See MoreSee Less

Entre fantasmes et préjugés, quelle réalité pour les habitants des banlieues?

fr.sputniknews.com

Dans son traitement politico-médiatique, la «banlieue» fait régulièrement l’objet de fantasmes. Démarche volontaire ou simple méconnaissance des quartiers populaires, le regard de la population sur l’ensemble des banlieusards se durcit. Le sociologue Fabien Truong, se penche pour Sputnik ...

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2 weeks ago

Interview dans Sputnik News sur le "plan banlieues" ... See MoreSee Less

Nouveau plan banlieues: une «rustine» de plus face à la crise de l’emploi?

fr.sputniknews.com

Les politiques de la Ville se suivent et se ressemblent. Malgré la volonté affichée par la classe politique de changer les choses, les différents «plan banlieue» semblent passer à côté d’un des problèmes majeurs des quartiers populaires. Pour le sociologue Fabien Truong, c’est l’acc....

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3 months ago

Dans The National ... See MoreSee Less

Emmanuel Macron to tackle France's troubled relationship with organised Islam

thenational.ae

The president's reforms will soon include religion, starting with the country's Muslim population

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3 months ago

Ce soir à 19h aux Rendez-vous de l’Histoire de l’Institut du Monde Arabe avec Malika Mansouri, Keira Maameiri et Hala Jalloul- El Mir ... See MoreSee Less

Les Rendez-Vous de l'Histoire du monde arabe 2018

imarabe.org

La 4e édition des Rendez-vous de l'histoire du monde arabe se tiendra à l'Institut du monde arabe à Paris du 24 au 27 mai 2018, autour du thème : "Français, Arabes, quelle histoire !"

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3 months ago

Radicalized Loyalties in The Times Higher Education ... See MoreSee Less

Radicalized Loyalties: Becoming Muslim in the West, by Fabien Truong

timeshighereducation.com

A study stresses how foolish it is to pin all the blame for radicalisation on religion, writes Liz Bucar

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3 months ago

Sur France Info avec les enfants de France Info Junior ... See MoreSee Less

franceinfo junior. Comment aider les quartiers défavorisés et les banlieues ?

francetvinfo.fr

Alors qu'Emmanuel Macron a présenté, mardi, ses mesures pour les quartiers défavorisés, des collégiens posent leurs questions à un sociologue et spécialiste des banlieues.

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Fabien Truong a changé sa photo de couverture.

3 months ago

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3 months ago

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3 months ago

Sortie cette semaine! ... See MoreSee Less

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3 months ago

Interview for the Deutsche Welle ... See MoreSee Less

Is France's deradicalization strategy missing the point? | DW | 14.05.2018

dw.com

A new 60-point plan is supposed to help France fight radicalization. But critics say the government's strategy fails to tackle the root of the problem. Lisa Louis reports from Paris.

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4 months ago

Dans Sciences Humaines ce mois-ci ... See MoreSee Less

Loyautés radicales

scienceshumaines.com

Quels sont les facteurs qui amènent certains « jeunes de banlieue » à devenir ce que l’on appelle des « terroristes maison » ? Contre les explications qui tendent à réduire l’acte terroriste à une affaire d’individus fanatiques, le sociologue Fabien Truong montre que la logique social...

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4 months ago

On France 24 English with James Andre. Radicalized Loyalties will be out in the next few weeks (Polity Press). ... See MoreSee Less

'Radicalized Loyalties': The roots of extremism in France - France 24

france24.com

THE INTERVIEW : Our guest is Fabien Truong, a sociologist and professor at Paris 8 University. In the 2000s, he worked as a teacher in several high schoo...

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4 months ago

Long entretien avec le collectif Grozeille.co (www.facebook.com/Grozeille.co/) ... See MoreSee Less

En banlieue : défaire le mythe de la « radicalisation » (Fabien Truong)

grozeille.co

Fabien Truong explore les raisons pour lesquelles certains jeunes dans certains quartiers se tournent vers l'islam et le sens que peut prendre ce chemin, qu’il soit « radical » ou, la plupart du temps, pacifique et rédempteur.

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5 months ago

Interview sur France 24 dans l'Entretien, avec Gauthier RybinskiAbonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : f24.my/youtube En DIRECT - Suivez FRANCE 24 ici : f24.my/YTliveFR Notre invité, Fabien Truong, sociol... ... See MoreSee Less

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5 months ago

Sortie de La France des Belhoumi de Stéphane Beaud. Grand livre 😉
#5 L’envers des faits/ La Découverte ... See MoreSee Less

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5 months ago

Interview sur Radio Orient avec Loïc Barrière ... See MoreSee Less

radioorient.com

« La Bibliothèque » de Radio Orient 6 Mar 2018 « La Bibliothèque » de Radio Orient a reçu Fabien Truong, sociologue et professeur agrégé à l’université Paris 8, auteur de « Loyautés radicales : l’islam et les « mauvais garçons » de la nation », aux éditions La Découverte (o....

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5 months ago

Le Courrier de l'Atlas et Emmanuel Riondé ont lu Loyautés radicales ... See MoreSee Less

L'Islam et la "seconde zone" | Courrier de l'Atlas

lecourrierdelatlas.com

Le sociologue Fabien Truong a enquêté sur les trajectoires de six hommes qui ont fait de l’Islam l’outil d’une reconversion aux débouchés parfois tragiques.

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5 months ago

Mon interview pour Le Monde des Religions ... See MoreSee Less

Mieux comprendre le désir d’islam dans les banlieues

lemondedesreligions.fr

Mieux comprendre le désir d’islam dans les banlieues - Après neuf ans dans l’intimité des «jeunes des quartiers», le sociologue Fabien Truong publie Loyautés radicales*, une enquête ethnographique sur le rapport à la religion et à la violence...

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6 months ago

Lesinfluences.fr ont lu Loyautés radicales ... See MoreSee Less

Les enquêtes radicales du sociologue Fabien Truong

lesinfluences.fr

L'idée : Se mettre dans la tête d'Amédy Coulibaly en s'immergeant dans son biotope : "la seconde zone" d'une banlieue française. Fabien Truong,

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6 months ago

Ce matin à Bordeaux, rencontre avec des lycéens sur l'orientation, avec Le Monde et Ô21 ... See MoreSee Less

O21 : « Vous n’êtes pas obligés d’avoir un rêve pour vous orienter ! »

lemonde.fr

Pour le sociologue Fabien Truong, afficher une passion ne doit pas être une obligation pour trouver sa voie. Il participait à nos conférences O21/s’orienter au 21e siècle à Bordeaux.

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6 months ago

Quelques dates pour mes prochaines conférences/ rencontres, à commencer par jeudi à Mulhouse à l'Université de Haute-Alsace

Conférence d’analyse politique autour de Loyautés radicales
Université de Haute-Alsace, Mulhouse, 22 février 2018, 17h.

Présentation de Loyautés radicales
Université Montaigne, Centre Emile Durkheim, séminaire de l’axe VIP, Bordeaux, 1 mars 2018. 14h

Conférence-débats Ô21- Le Monde
Rocher Palmer, Bordeaux, 2 mars 2018, 9h

Conférence de « Vie politique comparée » autour de Loyautés radicales
Faculté de droit de l’université Savoie Mont Blanc, Chambéry, 15 mars 2018. 13h30-15h30

Rencontre autour de Loyautés radicales
Librairie Jean-Jacques Rousseau, Chambéry, 15 mars 2018, 18h.

Radicalized Loyalties: Becoming Muslim in the West
Kent University, SSPSSR, Canterbury, 29 mars 2018, 16h-17h30. Chair: Alex Stevens

Rencontre autour de Loyautés radicales
Médiathèque, Béziers, 30 mars 2018.

Conférence « Faire de la sociologie »
Lycée Henri IV, Béziers, 31 mars 2018, 9h.

Radicalized Loyalties: Becoming Muslim in the West. Book launch and book talk around « Literature under Constraint »
University of London, Senate House, London, 13th April 2018, 18h30.

Conférence Loyautés radicales
APSN – Centre de ressources de la Prévention Spécialisée du Nord, Lille, 19 avril, 2018. ... See MoreSee Less

fabientruong.com

2018 Conférence Loyautés radicales APSN – Centre de ressources de la Prévention Spécialisée du Nord, Lille, 19 avril, 2018. Radicalized Loyalties: Becoming Muslim in the West. Book launch and book talk around "Literature under Constraint" University of London, Senate House, London, 13th April...

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6 months ago

"Grand entretien" aujourd'hui dans Le Nouveau Magazine Littéraire ... See MoreSee Less

Fabien Truong : "Un individu ne se transforme pas en terroriste du jour au lendemain"

nouveau-magazine-litteraire.com

Dans son livre Loyautés radicales, le sociologue Fabien Truong tente de comprendre les mécanismes qui sont à l'oeuvre dans la radicalisation islamiste.

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7 months ago

Sortie au Japon du livre collectif dirigé par Daisuke Sonoyama, La classe sociale et le choix d’orientation en France, auquel j'ai eu le grand plaisir de contribuer

第4章　大学における移動と調整─悪評高い居住区から高等教育の場へ─［ファビアン・トリュオン（Fabien Truong）　訳：園山大祐］
　1．はじめに
　2．「合格する」：到達点としてのバカロレア
　3．「旅立ち」：出発点と就学路の戦略
　4．「揺れる」：変調と調整
　5．おわりに ... See MoreSee Less

フランスの社会階層と進路選択　園山　大祐編著

keisoshobo.co.jp

2000年代にフランスでは中等・高等教育が大衆化したが、各教育段階からの移行（進学）時の進路指導の結果、社会階層によってどのような問題が出てきているのか。とくに、移民の多い庶民階層の進路形成・進路決定の課.....

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7 months ago

Reçu les épreuves de la traduction anglaise de Loyautés radicales.
Radicalized Loyalties.
Sortie en avril en Angleterre et en juin aux Etats-Unis chez Polity Press.
Super collaboration avec Seth Ackerman, merci ton times à lui 😉 ... See MoreSee Less

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7 months ago

Une patiente enquête sur l’enquêteur dans le numéro 2 de Idées chez Lemieux Éditeur. Arroseur arrosé...!
Bravo à Emmanuel Lemieux et Olivier Roller ... See MoreSee Less

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7 months ago

Le Journal de Saint-Denis parle de Loyautés radicales cette semaine ... See MoreSee Less

De mauvais garçon à terroriste : comprendre les mécanismes | LeJSD

lejsd.com

Trois ans se sont écoulés depuis l’assassinat de la policière municipale Clarissa Jean-Philippe et la prise d’otage de l’Hyper-Casher de la Porte de Vincennes qui a coûté la vie à quatre personnes. Ces actes commis par Amédy Coulibaly – ensuite abattu par le RAID - ont fait suite aux ...

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7 months ago

Demain jeudi, je présenterai Loyautés radicales à la médiathèque de la Canopee à Paris avec, à la baguette, Nicolas Henin (grand reporter, ancien otage en Syrie et fondateur de www.actionresilience.fr ) ... See MoreSee Less

Jeudi de l'actualité : Loyautés radicales

bibliotheques.paris.fr

À la suite des attentats frappant notre pays à répétition, les mots se figent – entre « islamisation » et « radicalisation » – pour désigner un phénomène perçu comme une menace : le désir d’islam des « mauvais garçons » de la Nation. Immigrés de descendance, passés par la dé...

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7 months ago

Ce soir à Orléans à la librairie des Temps Modernes et merci à toutes celles et ceux qui sont venus hier soir à Folie D’Encre! ... See MoreSee Less

Loyautés radicales : L'Islam et les "mauvais garçons" de la nation

magcentre.fr

Rencontre avec Fabien Truong qui présentera son livre: Loyautés radicales : L'Islam et les "mauvais garçons" de la nation paru aux éditions La Découverte Comment des jeunes françai

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7 months ago

Mon interview dans le nouveau numéro de Idées où j'aborde, entre autre, les coulisses du métier... ... See MoreSee Less

lemieux-editeur.fr

IDÉES N°2- Décembre/Janvier 2018 L'actualité des essais Format : 11,5 X 16,5 cm. Pagination : 160 pages. Prix de lancement : 8 euros. En librairie

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7 months ago

Quelques dates pour mes prochaines conférences/ rencontres, à commencer demain à Paris à l'Ehess

Présentation de Loyautés radicales
RTP « Islam et chercheurs dans la cité » , EHESS, Paris, 10 janvier 2018, 17h-19h. Discutants: Marc Saint-Upéry et Nicolas Dot-Pouillard. 54 Boulevard Raspail, Salle du conseil A/BS1_28

Formation « référents laïcité et citoyenneté »
ENPJJ, Roubaix, 16 janvier 2018, 10h30.

Rencontre autour de Loyautés radicales
Librairie Folie d’Encres, Saint-Denis, 16 janvier 2018, 19H.

Rencontre autour de Loyautés radicales
Animée par Christian de Montlibert, Librairie Les Temps Modernes, Orléans, 17 janvier 2018. 18h

Conférence « faire de la sociologie »
Lycée Pothier, Orléans, 17 janvier 2018. 20h

Les jeudi de l’actualité : Loyautés radicales
Médiathèque de la canopée La fontaine, Paris, 18 janvier 2018. Animé par Nicolas Hénin. 19h

Conférence « faire de la sociologie »
Lycée Henry IV, Béziers, 19 janvier 2018

Conférence Loyautés radicales
Faculté des Sciences Sociales, Strasbourg, 1 février 2018, 12h-14h.

Les jeudi de l’IMA : « Musulmans de France: la grande épreuve face au terrorisme »
Institut du Monde Arabe, Paris, 1er février 2018. 19h

Conférence Loyautés radicales
Lycée Saint Exupéry, Mantes-la-Jolie, avec le collectif 12, 2 février 2018. 19h

Conférence d’analyse politique autour de Loyautés radicales
Université de Haute-Alsace, Mulhouse, 22 février 2018

Conférence de « Vie politique comparée » autour de Loyautés radicales
Faculté de droit de l’université Savoie Mont Blanc, Chambéry, 15 mars 2018. 13h30-15h30

Radicalized Loyalties: Becoming Muslim in the West
Kent University, SSPSSR, Canterbury, 29 mars 2018, 16h-17h30. Chair: Alex Stevens ... See MoreSee Less

fabientruong.com

2018 Radicalized Loyalties: Becoming Muslim in the West Kent University, SSPSSR, Canterbury, 29 mars 2018, 16h-17h30. Chair: Alex Stevens Conférence de "Vie politique comparée" autour de Loyautés radicales Faculté de droit de l'université Savoie Mont Blanc, Chambéry, 15 mars 2018. 13h30-15h30 ...

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7 months ago

Mercredi, je présenterai/ discuterai Loyautés radicales à l'EHESS, dans le cadre du Réseau Thématique Pluridisciplinaire « Islams et chercheurs dans la cité »,

Le mercredi 10 janvier 2018
De 17h à 19h

Discutant : Marc Saint-Upéry, journaliste, éditeur et traducteur

EHESS, 54 Boulevard Raspail, Salle du conseil A/BS1_28 ... See MoreSee Less

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7 months ago

Mon interview dans Libération aujourd'hui ... See MoreSee Less

Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte»

liberation.fr

Dans son livre «Loyautés radicales», le sociologue Fabien Truong dresse le portrait de cinq jeunes musulmans de Grigny et de Seine-Saint-Denis, et construit une «ethnographie post mortem» d’Amedy Coulibaly.

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8 months ago

Jean-Marie Durand (Les Inrocks), Vincent Trémolet de Villers (Le Figaro) et Raphaël Bourgois (France Culture) ont lu Loyautés radicales et confrontent leurs "Avis Critiques". Merci à eux trois. ... See MoreSee Less

L' individu dans la ville

franceculture.fr

Ce soir comme chaque semaine deux essais sous les feux de la critique : "Essai sur (ce qui s’appelait autrefois) la ville", de Reem Khoolas chez Payot et "Loyautés radicales", de Fabien Truong, à La Découverte.

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8 months ago

Interview à propos de Loyautés radicales pour Les Inrocks ... See MoreSee Less

“Le monde social a horreur du vide, et l’islam a trouvé ici une place de choix”

mobile.lesinrocks.com

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9 months ago

Et pour retrouver les premiers titres de "L'Envers des faits" ... See MoreSee Less

L'envers des faits

fabientruong.com

Une collection codirigée par Stéphane Beaud, Paul Pasquali et Fabien Truong chez La Découverte Qui a tué les verriers de Givors? Une enquête de sciences sociales Pascal MARICHALAR Dans la petite ville de Givors, proche

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9 months ago

#4 !
Sortie de Qui a tué les verriers de Givors? de Pascal Marichalar, dans notre collection L’Envers des faits chez La Découverte. Une excellente enquête, presque policière, pour comprendre les nouveaux paradoxes de la condition ouvrière: « défendre l’usine à en mourir »... ... See MoreSee Less

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9 months ago

Recension de Loyautés radicales par Nicolas Hénin ... See MoreSee Less

Recension: Loyautés radicales, l’islam et les « mauvais garçons » de la nation.

actionresilience.fr

Loyautés radicales, l’islam et les « mauvais garçons » de la nation. Fabien Truong, Editions La Découverte Disons-le d’emblée : ce livre est un objet surprenant. Un mélange d’essai, d’enquête socio…

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9 months ago

Invité ce matin sur la RTBF dans Jour Première ... See MoreSee Less

Radicalisation des marginaux, enquête au coeur des quartiers français - La Tête d'affiche :...

rtbf.be

Il s'appellent Hassan, Radouane, Tarik, on les appelle les Mauvais garçons de la Nation... Ils vivent dans des quartiers de petites communes, en marge des Villes. Et Fabien Truong s'est intéressé à eux, à ces jeunes de banlieue qui vivent avec la pauvreté, la violence, l'islam... Fabien TRUONG est s...

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10 months ago

Sur la fac made in france dans Le Nouvel Obs... ... See MoreSee Less

Entrée à la fac : la France reste une exception mondiale

tempsreel.nouvelobs.com

Mais comment font nos voisins ? Et quel impact sur les résultats de l’enseignement supérieur ?

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Fabien Truong a changé sa photo de couverture.

10 months ago

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10 months ago

Et l’interview dans Politis ... See MoreSee Less

Fabien Truong : « On ne s’improvise pas jihadiste »

politis.fr

Le sociologue Fabien Truong enquête sur les jeunes hommes des quartiers populaires. Il remet notamment en cause la notion de « radicalisation ».

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10 months ago

Un peu de sociologie, de bon matin... ... See MoreSee Less

La police contre le terrorisme, dans le Figaro

franceinter.fr

Le Figaro, qui est allé rencontrer les sections antiterroristes de la brigade criminelle de la Préfecture de police :

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10 months ago

Invité sur France Culture @ La grande table ... See MoreSee Less

Radicalisation, les « mauvais garçons » de Fabien Truong

franceculture.fr

Fabien Truong, sociologue et professeur agrégé à l’université Paris 8, auteur de "Loyautés radicales : l’islam et les « mauvais garçons » de la nation" (La Découverte, octobre 2017)

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10 months ago

Interview pour The Conversation ... See MoreSee Less

Fabien Truong : « Je refuse de considérer les attentats islamistes en ne raisonnant qu’à travers le prisme de la religion »

theconversation.com

Dans un travail ethnographique poussé, Fabien Truong emmène le lecteur à la rencontre de six jeunes issus de banlieues franciliennes afin de mieux comprendre leur regard sur l’islam et l’avenir.

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10 months ago

Interview croisée avec Mahir Guven sur radio RCF.
Je serai invité demain mardi à La Grande Table sur France Culture, de 12h55 à 13h30 pour parler de Loyautés radicales ... See MoreSee Less

Les mauvais enfants de l'islam de France

rcf.fr

Une rencontre entre un sociologue et un écrivain, qui nous racontent cette jeunesse de banlieue à la dérive avec en arrière-plan l’ombre terrifiante des attentats.

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10 months ago

Interview dans Vice ... See MoreSee Less

Sur les traces d'Amédy Coulibaly

vice.com

Le sociologue Fabien Truong revient sur le parcours de plusieurs jeunes de Grigny – dont le tueur de l'Hyper Cacher – pour apporter un éclairage nouveau sur les « mauvais garçons de la nation ».

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10 months ago

Interview dans l'Humanité ... See MoreSee Less

Fabien Truong : « Des jeunes enfermés dehors et condamnés au surplace »

humanite.fr

Professeur agrégé à l’université de Paris 8, Fabien Truong publie jeudi 19 octobre Loyautés radicales aux éditions La Découverte (1). Fruit d’une enquête menée pendant un an et demi dans la ville de Grigny, ce livre retrace de longs entretiens approfondis avec des jeunes aux marges d’une société à l...

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Fabien Truong a partagé la Loyautés radicales - Fabien Truong de Editions La Découverte.

10 months ago

Editions La Découverte
[En librairie] «Loyautés radicales. L'islam et les "mauvais garçons" de la Nation» de Fabien Truong
Aux lendemains des attentats de 2015, un appel était fait à la communauté des chercheurs pour qu’ils se mobilisent et apportent des réponses aux questions posées à nos sociétés par ces événements et leurs conséquences. Loyautés radicales est l’un de ces travaux. Dans cet essai-enquête, Fabien Truong suit la trajectoire de six garçons dont un certain Amédy Coulibaly et propose une contribution originale sur les rapports entre déterminisme social, singularité individuelle, appartenances collectives, croyances spirituelles et projections politiques.
Extrait à lire : bit.ly/2xQ1kPV ... See MoreSee Less

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Fabien Truong est à : Paris.

10 months ago

Sortie demain en libraire. Go! ... See MoreSee Less

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10 months ago

Demain à Roubaix à l'ENPJJ pour participer à une table ronde sur "religion"/ "desistance" à 17h ... See MoreSee Less

Journées d’étude « Jeunesse, identités et fait religieux » | Ecole Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse

enpjj.justice.fr

Les 10 et 11 octobre 2017, l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse organise, en partenariat avec l’Institut Européen en Sciences des Religions, des journées d’étude sur le thème « Jeunesse, identités et fait religieux ».

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10 months ago

Mon site internet:
www.fabientruong.com/ ... See MoreSee Less

fabientruong.com

Fabien Truong est sociologue au Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris au sein de l'équipe Cultures et Sociétés Urbaines (Cresppa-CSU) et professeur agrégé au département de Sociologie et d’Anthropologie de l’Université de Paris 8. Ses recherches portent sur la marginalisation urb...

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11 months ago

Nouveau sur instagram...! ... See MoreSee Less

Fabien Truong (@fabientruong) • Instagram photos and videos

instagram.com

16 Followers, 7 Following, 4 Posts - See Instagram photos and videos from Fabien Truong (@fabientruong)

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11 months ago

Sortie le 19 octobre

(et un très grand merci à tout le monde pour les petits mots) ... See MoreSee Less

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1 years ago

Dernières relectures...!
Sortie mi octobre ... See MoreSee Less

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1 years ago

Vidéo conférence Mardi des Bernardins sur les inégalités dans l'enseignement supérieur ... See MoreSee Less

Enseignement supérieur : pourquoi l’ascenseur social est en panne ?

franceculture.fr

L’égalité est au cœur du débat public pourtant l’école française est loin d’y être la première de la classe. L’école serait-elle le miroir des inégalités de notre société ?

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1 years ago

Débat demain mardi au Collège des Bernardins ... See MoreSee Less

Les inégalités dans l'enseignement supérieur : la France au rattrapage ? - Collège des Bernardins

collegedesbernardins.fr

Les cours de l’École Cathédrale offrent la possibilité de suivre une réflexion sur des sujets variés : Bible, Père de l'Église, anthropologie, philosophie, morale, littérature, musique, peinture...

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1 years ago

Total Rioting? Joshua Clover and Marie-Hélène Bacqué discussing my paper on The Sociological Review's blog + my response ... See MoreSee Less

Dialogue: Total Rioting

thesociologicalreview.com

In the first of a new series, we invited two leading experts to respond to Fabien Truong’s recent paper Total rioting: from metaphysics to politics before the author responds in turn.

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1 years ago

Bougies: les SES ont 50 ans 🙂 Beau gâteau à partager! ... See MoreSee Less

« Pour un enseignement de sciences économiques et sociales obligatoire pour tous les lycéens »

lemonde.fr

A l’heure où les mutations économiques et sociales majeures alimentent toutes sortes de préjugés, une initiation au « regard éloigné » des sciences sociales est plus que jamais nécessaire, expliquent dans une tribune au « Monde » un collectif d’économistes, de chercheurs et de politiques parmi lesqu...

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Fabien Truong a ajouté une photo.

1 years ago

#3! Troisième sortie pour "L'envers des faits" après Jeunesses françaises et Retour de flammes. Grand sujet, beau livre 🙂 Sortie la semaine prochaine ... See MoreSee Less

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1 years ago

Mon interview dans La Lettre de l'Education du Monde aujourd'hui ... See MoreSee Less

[La lettre de l’éducation] - La Lettre - 913.n°913 - Fabien Truong : « Les jeunes des quartiers ne s’engagent pas dans les études que pour eux-mêmes »

lalettredeleducation.fr

Ancien professeur de SES, Fabien Truong est enseignant en sociologie à Paris-VIII, auteur de Jeunesses françaises, bac + 5 en banlieue (La Découverte)

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1 years ago

J'interviendrai la semaine prochaine dans une soirée organisée par l'apses pour fêter les 50 ans des SES le mercredi 22 mars de 17h à 18h30 au Conservatoire national des Arts et métiers, Amphi Painlevé (Paris 3e), dans le cadre du Printemps de l'économie.

Plateau... éclectique!

Programme

Une minipièce de théâtre, "Un banquet pour les SES", jouée par l’atelier théâtre du Lycée Hector Berlioz à Vincennes (94)

Une allocution de Pierre Rosanvallon (historien et politiste, professeur au Collège de France), "Enseigner les SES : une nécessité démocratique"

Une table ronde avec quelques grands témoins : Philippe Askénazy (économiste, Paris School of Economics ; voir son témoignage écrit ici sur sa découverte des SES en option au bac scientifique) ; Fabien Truong (sociologue, Université de Paris 8, ancien prof de SES au lycée) ; Jean-François Copé (député-maire, ancien ministre, et bachelier B).

La remise des prix aux lycéens qui ont conçu les trois vidéos lauréates de notre concours "3 minutes pour comprendre" (voir ici)

Une allocution finale par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, et bachelière ES en 1995 (lire son témoignage ici).

Et puis : de l’émotion, de la passion, des effusions, des cotillons, et... VOUS bien sûr !

Un événement animé par Guillaume Duval, Rédacteur en chef du magazine Alternatives économiques. ... See MoreSee Less

Fêter les 50 ans des SES au Printemps de l’économie

ses50ans.fr

En mars, venez fêter les 50 ans des SES, en balades dans huit villes le samedi 18 mars, et lors d’un grand événement au Printemps de l’économie le mercredi 22 mars de 17h à 18h30 avec du théâtre, des vidéos, Philippe Askénazy, Jean-François Copé, Pierre Rosanvallon, Fabien Truong, Najat Vallaud-Belk...

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1 years ago

Aujourd'hui sur RFI dans "7 milliards de voisins" ... See MoreSee Less

7 milliards de voisins - Banlieues : urgence sociale et politique ?

rfi.fr

7 milliards de voisins Podcast Podcast Banlieues : urgence sociale et politique ? Par Charlie Dupiot Diffusion : mardi 7 mars 2017 Aubervilliers, en banlieue parisienne Open access/Archimatth Tweeter Réagir print Réagir print Alain Bertho, anthropologue, professeur à l’université Paris VII – Catheri...

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1 years ago

Mon interview dans Le Monde: "Sortir de son milieu social sans se renier" ... See MoreSee Less

Un prof étudie ce que sont devenus ses anciens élèves de Seine-Saint-Denis

lemonde.fr

Le sociologue Fabien Truong a suivi dix ans durant le parcours dans l’enseignement supérieur d’une vingtaine de ses anciens lycéens de Seine-Saint-Denis. Entretien.

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2 years ago

Interview dans Ouest France ... See MoreSee Less

Affaire Théo. L’émeute, « un jeu et un message politique inaudible »

ouest-france.fr

En pleine 'affaire Théo', Fabien Truong, enseignant en sociologie à l'université de Paris 8, livre son point de vue à Ouest-France.

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Fabien Truong a partagé un lien.

2 years ago

Mort d'Adama Traoré : «Si on se tait, c’est toute notre société qui se salit»

liberation.fr

A la suite de la mort d’Adama Traoré lors de son arrestation en juillet à Beaumont-sur-Oise, des personnalités réclament justice.

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2 years ago

@ Tokyo on the 10th of February ... See MoreSee Less

日仏会館フランス事務所 | イベント・カレンダー | 大衆地区から高等教育へ：現代フランスにおける民族誌学アプローチ

mfj.gr.jp

* 日仏会館フランス事務所主催の催しは特に記載のない限り、一般公開・入場無料ですが、参加にはホームページのイベントカレンダーからの申込みが必須となります。警備強化のため、当日の受付に際しては身分証明書の提示をお願いしております。

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2 years ago

A Tokyo à la Maison Franco Japonaise le 10 février pour présenter "Jeunesses françaises" ... See MoreSee Less

MAISON FRANCO-JAPONAISE | Agenda | Des quartiers populaires aux études supérieures. Une approche ethnographique dans la France d'aujourd'hui

mfj.gr.jp

* L'accès aux manifestations de la MFJ est gratuit (sauf mentioncontraire), mais l'inscription préalable est obligatoire.

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Fabien Truong a partagé la photo de ワン・ワールド・フェスティバル.

2 years ago

A Osaka le 4 février pour une table ronde avec Kim Kwangmin sur le "educational gap" en France et au Japon【OWF実行委員プログラムのお知らせ】

2/4 10:15～「教育格差について考える」

フランスからはパリ第８大学のファビアン・トゥルオングさんに、フランスの教育格差について紹介いただきます。

またコリアNGOセンターの金光敏さんより日本の多文化共生事例を紹介いただき、両国の現状と課題について考えます。

皆さん是非お越しください！

詳細は下記の通りです。

タイトル：
教育格差について考える　～日本とフランス、両国の現状と課題～

日時：2017年２月４日（土） 10：15〜12：15

会場：カンテレ扇町スクエア３F
メビック扇町交流スペース３（大阪市北区扇町2-1-7）

【講師】
ファビアン・トゥルオングさん　パリ第８大学

【司会・コーディネーター】
金光敏（キム・クァンミン）さん（特活）コリアNGOセンター

主催：特定非営利活動法人関西国際交流団体協議会
協力：公益財団法人大阪国際交流センター
後援：認定NPO法人大阪NPOセンター ... See MoreSee Less

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2 years ago

Mon interview dans Politis cette semaine: « Avec plus de mixité sociale, le débat sur les ZEP ne se poserait pas »

Le sociologue Fabien Truong pointe le manque de vision des politiques sur l’éducation prioritaire, à même pourtant de réduire la stigmatisation des populations des quartiers défavorisés.Depuis septembre, les
lycées étiquetés éducation prioritaire (ex-ZEP) enchaînent les
manifestations dans plusieurs académies de France pour alerter sur
leur avenir. L’objectif du collectif Touche pas ma ZEP est d’obtenir une carte élargie de ces lycées. Si la ministre de l’Éducation nationale,
Najat Vallaud-Belkacem, a fini par reconnaître
la légitimité de leurs revendications, elle n’a
pas répondu à leur ultimatum fixé au 3 janvier.
Une nouvelle journée de grève est donc
prévue le 19 janvier. Fabien Truong connaît
bien la question, il a été professeur de sciences
économiques et sociales pendant six ans dans
des lycées de Seine-Saint-Denis, avant de devenir
enseignant à Paris 8. Son constat est sans
appel : l’éducation prioritaire ne doit pas être
un coup d’épée dans l’eau, mais doit s’inscrire
dans une refonte globale du système éducatif
français, avec la mixité sociale comme ligne
de conduite. Le gouvernement a certes lancé
une série d’expérimentations dans 82 collèges
pilotes pour « brasser les populations », mais
leur application ne fait pas toujours l’unanimité
localement.

Vous signez une tribune soutenant le collectif
Touche pas ma ZEP, comme 350 autres universitaires.
En quoi ce combat est-il légitime ?

La carte d’éducation prioritaire
a été redessinée au niveau des collèges,
mais pas des lycées, où on ne sait pas si elle
sera maintenue. Ce dispositif, qui existe
depuis des années, est loin d’être parfait,
mais il permet de colmater les brèches, de
donner un peu plus aux établissements rencontrant
le plus de difficultés. Les enseignants
sont actuellement dans une vraie incertitude
quant au maintien de ces moyens. Cela paraît
tout de même très étrange qu’il y ait un tel
point d’interrogation sur les lycées, comme
si, à ce niveau de scolarité, les problèmes
disparaissaient. Or, au lycée, l’un des enjeux
cruciaux est la question de l’orientation. Et
cet enjeu mérite une politique continue et
globale. Beaucoup de dispositifs sont mis en
place par niveaux (primaire, collège, lycée),
mais le système ne pense pas suffisamment
au lien entre eux.

Les enquêtes Pisa désignent régulièrement
la France comme la championne des inégalités
sociales à l’école. Le rapport du Conseil
national d’évaluation du système scolaire
(Cnesco) a même souligné l’inefficacité du
système des ZEP. Ce label ne serait-il là que
pour se donner bonne conscience ?

Ne faisons pas de politique-fiction, mais, sans
ce label, la situation aurait peut-être été pire.
C’est un tampon et, comme tout tampon, on
ne peut pas en attendre des choses révolutionnaires.
Mais ces rapports défavorables sont liés
à la rigidité du système scolaire français, conçu
comme un sanctuaire, manquant de passerelles
entre les niveaux et les apprentissages, dévalorisant
le travail manuel et, par conséquent, les
filières professionnelles et technologiques.
Le tout dans une
société donnant une place très
importante au diplôme pour
définir sa position sociale.
Les ZEP sont l’une des premières
politiques de discrimination
positive en France,
alors que cela ne coule pas
de source dans ce pays. Par définition, ces
politiques sont provisoires, car censées combler
une inégalité. Mais, à chaque rentrée, de
nouveaux flux d’élèves des milieux modestes
arrivent, et les mesures s’éternisent.

Cette politique précaire qui dure depuis
trente-six ans est-elle la bonne solution ?

Avec le collectif Touche pas ma ZEP, nous
assistons à une mobilisation défensive qui a du
succès, car c’est comme si l’on retirait aux enseignants
le petit plus qu’ils ont mis si longtemps
à obtenir. Dans les établissements « Éducation
prioritaire », la question du nombre d’élèves
par classe est primordiale. Nous avons besoin
d’avoir le moins d’enfants possible pour travailler,
expliquer, déconstruire les choses, car,
de par leurs origines sociales, ces élèves sont
plus éloignés des codes de l’école que d’autres.
Rien que deux ou trois jeunes en moins, ça
change le quotidien, et c’est ce que voient les
profs à court terme.

Des moyens financiers supplémentaires
mais pas de changements de méthodes
pédagogiques ?

Le label ZEP donne souvent l’impression qu’on
donne plus aux pauvres, mais c’est faux. Un
élève dans un quartier favorisé coûte plus cher
à l’État si on regarde l’ensemble des coûts. Par
exemple, les lycées de centre-ville, plus désirés,
nécessitent plus de points, donc attirent
des professeurs plus âgés ; il
y a aussi plus de profs agrégés,
donc les enseignants sont
mieux payés. La rhétorique un
peu réactionnaire clamant que
ces établissements ont déjà
plus et se plaignent encore est
récurrente mais faussée, car on
ne parle pas du fond, à savoir
des coûts de l’éducation.
Il faudrait également évoquer les lycées privés
sous contrat, qui reçoivent de l’argent de l’État
sans grande contrepartie et évitent toutes les
problématiques d’un « public difficile » grâce
à leur sélection à l’entrée. Se focaliser sur le
label ZEP est une façon de contourner le vrai
problème : la répartition des richesses et des
ressources. La question des moyens est tout de
même importante, car cela permet de faire des
heures de soutien, de vie de classe, des ateliers…
Quand les enseignants volontaires ont envie de
se saisir de ces moyens pour animer des ateliers
en dehors des cours, cela développe des relations
pédagogiques innovantes et appréciées.

La mobilisation est surtout portée par de
jeunes professeurs, tordant le cou à l’idée
qu’ils ne rêvent que de quitter la banlieue.

Il faut investir davantage dans la formation,
car les jeunes enseignants se retrouvent souvent
parachutés dans des établissements très
stigmatisés, sans disposer forcément des codes
sociaux adéquats. C’est mieux aujourd’hui
qu’il y a cinq ans, depuis la réforme des
métiers de l’enseignement, mais pas encore
à la hauteur des enjeux. Il manque une vraie
formation sociologique. Qui sont les élèves
que j’aurai en face de moi ? Quel est leur
rapport à l’école, au savoir, à l’écrit, à l’oral ?
Que signifie la réussite pour eux ? Que veut
dire travailler pour eux ? J’ai souvent constaté
des situations où les élèves ont le sentiment
d’avoir bossé, et le prof a le sentiment inverse,
produisant des situations parfois dramatiques
alors que tout le monde a cru jouer le jeu.

Et cela creuse le fossé sociologique…

L’école est le reflet d’une société dans laquelle
les inégalités sociales ont augmenté et la mixité
sociale a reculé. Dans les années 1980-1990,
le lycée était assez mixte socialement – il
est vrai qu’il accueillait moins d’élèves des
milieux populaires, et que les élèves étaient
donc confrontés à d’autres milieux sociaux.
Aujourd’hui, cette expérience arrive de plus
en plus tard, après le lycée, ce qui rend plus
compliqué le travail de déconstruction des stéréotypes
et des fantasmes. Avec plus de mixité
sociale, le débat sur les ZEP ne se poserait pas
puisqu’elles n’existeraient pas.

Faut-il réformer en profondeur le système
éducatif français actuel ou en bâtir un autre
en plus, à la marge ?

Tout le système doit être repensé en profondeur,
en s’inspirant des pédagogies dites alternatives,
qui sont si nombreuses… Elles sont
souvent pratiquées à l’intérieur des écoles mais
par des enseignants volontaristes, et à côté du
système officiel, beaucoup trop rigide. Penser
que tous les élèves sont les mêmes et qu’il faut
tous les traiter de la même façon est irréaliste
et exclut la notion même d’apprentissage.
L’apprentissage est un chemin avec un point
de départ et un point d’arrivée, et ce dernier
peut être le même pour tous. C’est un objectif
louable, noble. Mais, pour l’atteindre, il faut
accepter le point de départ de l’élève, mesurer
l’ampleur du chemin à parcourir et, ensuite,
repenser comment ... See MoreSee Less

« Avec plus de mixité sociale, le débat sur les ZEP ne se poserait pas »

politis.fr

Le sociologue Fabien Truong pointe le manque de vision des politiques sur l’éducation prioritaire, à même pourtant de réduire la stigmatisation des populations des quartiers défavorisés.

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2 years ago

Nerfs de la guerre...! ... See MoreSee Less

Touche pas ma ZEP

Contre la disparition de l'éducation prioritaire en lycée :
“Touche pas ma ZEP !”

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2 years ago

Mon interview dans le dernier hors-série de Alternatives Économiques: "Réinventer l'école"

Réussir quand on est issu de l’immigration
Les élèves de milieux populaires issus de l’immigration qui poursuivent leurs études dans le supérieur portent en général tous les espoirs de réussite de leur famille, voire de leur quartier.

-Vous avez étudié sur une durée de dix ans une cohorte de lycéens de la banlieue parisienne scolarisés en ZEP passant un bac général, de la terminale à leurs études supérieures. Ces « bons élèves » des classes populaires issues de l’immigration étaient-ils porteurs d’une volonté de réussite scolaire et sociale particulièrement forte ?
- Non, car aujourd’hui, tous les familles de classes populaires ont l'espoir d'un salut par l'école. Au sein des familles immigrées, c’est un projet qui pour les parents permet de justifier les souffrances et les privations qu’a pu engendrer l'émigration (« on n'a pas émigré pour rien »).
Cela crée une pression sociale qui pèse sur tous les enfants. Il y a bien certains élèves qui ont une attitude défiante vis-à-vis de l’école, mais cela traduit davantage une difficulté à se conformer à cet idéal de réussite sociale qu’une opposition au monde scolaire. Dans les années 1950-1960, on pouvait déceler, comme l’a fait le sociologue Paul Willis , une véritable « culture anti-école » au sein des classes populaires. Mais c’était une époque de plein emploi, où le travail manuel n’était pas aussi dévalorisé qu’aujourd’hui, et où la massification scolaire n’avait pas pris autant d’ampleur. On pouvait donc s’opposer frontalement à l’école parce qu’on avait déjà une place ailleurs. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.Cela n’empêche pas, évidemment, que tous ne sont pas égaux face à la réussite scolaire.

- Justement, à quoi tient la réussite des élèves que vous avez suivis ?
- Il y a tout d’abord la fratrie. Quand un grand frère ou, plus souvent, une grande sœur, ont déjà eu le bac, voire ont suivi des études supérieures, cela change tout. Cela permet tout d’abord d’envisager plus facilement cet avenir. Ensuite, ces aînés peuvent aider pour faire le travail à la maison, ou donner des conseils pour l’orientation. De ce point de vue, une fratrie nombreuse peut jouer un rôle de ressource. A l’inverse, j’ai aussi rencontré des enfants uniques, configuration assez rare dans les milieux populaires immigrés, qui se traduit souvent par la volonté parentale de concentrer son investissement éducatif.
Il faut également tenir compte de la trajectoire des parents. Qu’ils aient fait des études dans le pays d’origine, ou eu accès à la formation en France, engendre un rapport familial beaucoup plus pragmatique, et moins fantasmé, à l’école.

- Cela fonctionne-t-il de la même manière pour les garçons et les filles ?
- Comme dans les autres milieux sociaux, les filles jouent davantage le jeu scolaire : elles écoutent attentivement, coopèrent avec les enseignants, se mettent plus souvent au premier rang… C’est une conséquence d’une socialisation genrée qui traverse les classes sociales. Elles ont également moins de mal à se projeter dans leurs études et leur avenir, car elles sont beaucoup moins que les garçons rattachées à l’univers du quartier et à son espace public. Elles sont à la fois davantage à l’intérieur (au domicile, ce qui facilite notamment pour les devoirs) et à l’extérieur (sorties sur Paris par exemple, fréquentations des bibliothèques de quartiers), et ont donc moins de mal à changer de rôle quand il s’agit de devenir un élève. Pour les garçons, jouer le jeu scolaire peut être beaucoup plus coûteux en termes d'interactions à apprendre et de remise en cause par rapport à une certaine forme de respect acquise au sein du quartier…

- Ces élèves ont-ils conscience d’être désavantagés par rapport aux élèves d’autres milieux sociaux ?
- Evidemment. Mon enquête s’est déroulée entre 2005 et 2015, décennie terrible au cours de laquelle ils ont été identifiés comme le problème majeur de la société française. Imaginez ce que cela peut faire d’être perçu d’abord comme un problème national ! D’autant qu’ils expérimentent les inégalités et les discriminations au quotidien. A leurs yeux, le bac est d’ailleurs moins un examen méritocratique qu’un possible révélateur de leur manque de compétence scolaire par rapport aux élèves « de Paris ».

- Vous dites que pour ces élèves, obtenir le bac est une « réussite collective ». En quel sens ?
Ces jeunes qui passent le bac portent les espoirs de tout un monde. Ceux de leur famille en premier lieu : parmi les parents de mes enquêtés, 20 % ont le bac. C'est donc une réussite exceptionnelle pour eux. mais c’est aussi une fierté pour le quartier, pour tous les copains qui ont moins bien réussi scolairement, ainsi que pour certains profs avec qui une relation forte s’est parfois nouée. Les résultats du bac sont un grand moment de joie collective.
Mais ces jeunes passent aussi le bac pour se mesurer aux élèves des autres groupes sociaux. Décrocher le diplôme, c’est un « certificat de conformité », comme dit l’un d’eux, la preuve que vous valez autant qu’eux.

- Vous dites pourtant que le lycée est un « cocon sociologique ». Qu’entendez-vous par là ?
- Le lycée est en effet un petit monde à part, où l’on est temporairement coupés du quartier, même si l’on se confronte, parfois violemment, a l’altérité sociale (incarnée par les profs, ce dont ils n’ont pas toujours conscience) et à l’ouverture culturelle. Le fait d’être entouré de camarades, de pouvoir avoir des rapports assez proches avec les enseignants, lui donne une valeur protectrice. Ca se voit en particulier chez les garçons, qui s’y autorisent à être une autre personne que celle qu’ils peuvent être à l’extérieur.
Cette protection permet de nombreuses réussites scolaires. Le problème, c’est qu’elle disparaît une fois le bac passé.

- C’est une des difficultés qu’ils affrontent lors de leurs études supérieures ?
- Oui. Peu importe la qualité du dossier scolaire, ils doivent parvenir à se sentir légitimes là où ils sont, à acquérir la conviction qu’ils y sont à leur place pour pouvoir continuer à étudier sereinement. Tant que cette question n’est pas réglée, il est impossible d’entrer dans le dur des apprentissages. Et ce n’est pas facile quand on se retrouve seul, à l’université ou ailleurs. Les mauvaises notes qui peuvent alors tomber sont souvent interprétées par les enseignants comme une preuve de leur faible niveau. Mais elles sont aussi liées à la perte de confiance et de repères qu’ils subissent, et au grand découragement que cela peut provoquer.
En revanche, une fois ce confort moral conquis, on peut assister à des réussites improbables !

- D’où l’importance de ce que vous appelez les « collectifs d’alliés » ?
Tous les étudiants que j’ai suivis ont en effet éprouvé le besoin d’intégrer un groupe en faisant leurs premiers pas. Les études supérieures sont souvent la première occasion qu’ils ont de se confronter à une jeunesse issue d’autres milieux sociaux. C’est très tardif, et donc potentiellement violent ! Ceux qui rejoignent une école de commerce de province se retrouvent ainsi loin de chez eux à côtoyer une jeunesse des classes moyennes et supérieures qui a un tout autre rapport aux études, qu’il s’agisse de ce que représente leur coût ou de la consommation d’alcool. A l’université, domine le manque de repères dans un univers où ils se retrouvent faiblement encadrés.
Les collectifs d’alliés autorisent, dans ces contextes éprouvants, à décompresser en retrouvant un certain entre-soi. Ils permettent à ceux qui en ont besoin de dédramatiser, d’instaurer des routines et de surmonter le découragement qui peut naître.

- A cet égard, que pensez-vous des dispositifs « d’ouverture sociale » mise en place par certaines grandes écoles ?
Ces dispositifs ne sont pas le signe que ces écoles s’ouvrent : elles sont juste tellement fermées que, sans eux, il n’y aurait probablement presque plus d’enfants de milieu populaire en leur sein. C’est évidemment une bonne chose pour ceux qui en bénéficient : ils donnent un accompagnement, partant du constat que cela ne se fera pas tout seul. Mais c’est une rustine mise en place par des institutions qui s'assurent ainsi une bonne image. En "sauver" quelques-uns, ce n’est pas une politique. Quand on reste dans ce schéma de la diversité, ces jeunes restent des "autres" avec qui il faudrait surtout être… charitables. D’ailleurs, il faut souligner que les dispositifs sont très disparates, selon les écoles ou les filières. Il serait plus ambitieux de donner les moyens, aux enseignants et aux élèves, de déconstruire les préjugés implicites qui brident leurs décisions. D’éduquer en explicitant les conditions sociales des apprentissages, et de mener ce que j’appelle une « politique de la considération » ... See MoreSee Less

Réussir quand on est issu de l'immigration

alternatives-economiques.fr

Les élèves de milieux populaires issus de l'immigration qui poursuivent leurs études dans le supérieur portent en général tous les espoirs de réussite de leur famille, voire de leur quartier.

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2 years ago

My first english paper to be published in The Sociological Review ... See MoreSee Less

Total rioting: from metaphysics to politics

onlinelibrary.wiley.com

This article further develops understandings of urban riot as a social and political symptom to consider the riot as a situated and situating biographical moment, a personal experience which is both signifying...

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2 years ago

"Journée mondiale de l'égalité des chances": table-ronde et évènements lundi 5 décembre à Saint-Denis au lycée Suger ... See MoreSee Less

Journée Mondiale de l'Égalité à Saint-Denis

eventbrite.fr

Journée Mondiale de l'Égalité à Saint-Denis - Bâtir une société plus inclusive et positive Le 5 décembre 2016, les Different Leaders, Passeport Avenir et ses partenaires lancent la 2ème édition de la Journée Mondiale de l’Egalité des Chances dans 6 villes, en France et à l’international. Créée pour…

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2 years ago

Mon papier dans le dernier dossier de Sciences Humaines sur "les métamorphoses de la société française"

"Jeune de banlieue" cherche emploi

Plus souvent victimes du chômage, les jeunes des quartiers populaires parviennent néanmoins à trouver un emploi, non sans quelques efforts d’adaptation …

Pour comprendre l’insertion professionnelle des jeunes résidant dans les quartiers populaires, il faut démêler des questions croisées et rappeler ce que cache « la banlieue ». Avant d’être une explication en soi, le territoire est le réceptacle des conséquences de l’augmentation des inégalités. La ségrégation urbaine est un symptôme plus qu’une cause explicative. En 2015, la politique de la ville recense 1296 « quartiers prioritaires » regroupant 4,8 millions d’habitants. En comparant les caractéristiques de ces quartiers à celles des villes qui les abritent, on voit à quel point ils opèrent comme des concentrés objectifs de marginalités : 24 % de jeunes de moins de 14 ans (contre 18 %) ; un taux de pauvreté de 42 % (contre 16 %), un taux de diplômés bac +2 et plus de 20 % (contre 44 %) ; 31 % de personnes d’origine immigrée (contre 11 %) ; 14 % de ménages avec 5 personnes ou plus (contre 8 %) ; etc. Dans ces conditions, la jeunesse de ces quartiers connait une insertion professionnelle plus difficile que le reste de la jeunesse des autres quartiers des mêmes villes : 31 % des moins de 30 ans y sont au chômage (contre 17 %) .

A la mécanique des inégalités sociales, s’ajoute la puissance de la dimension symbolique. Les « jeunes de banlieue » font figure de repoussoir et sont sommés de se construire avec l’image qu’ils se font de ce que « les autres » se font d’eux-mêmes. Ils éprouvent une conscience de condition qui se vit au carrefour du racisme, du mépris de classe, de l’illégitimité culturelle, de l’illégitimité de l’histoire migratoire, du stigmate territorial et de la phobie liée à la pratique de la religion musulmane. Cette condition, éprouvée différemment selon les trajectoires, fait que la stigmatisation ne renvoie jamais à un facteur exclusif. Elle pèse et s’impose dans les imaginaires : plus de 90 % de la population française âgée de 18 à 50 ans pense par exemple que les discriminations dues à l’origine ou la couleur de peau sont une réalité - un chiffre qui dit autant de la prégnance d’un phénomène difficile à mesurer que de sa visibilité en tant que problème . De fait, le diplôme reste un bouclier, mais il ne protège pas tout le monde de la même façon. Si 32 % des diplômés de niveau BEP/CAP ou inférieur habitant les « quartiers prioritaires » sont au chômage, ils ne sont plus que 19 % parmi les diplômés d’un Bac +2. Le chiffre tombe à… 9 % pour les mêmes diplômés Bac+2 résidant dans les autres agglomérations des villes abritant ces quartiers.

Quatre pistes principales permettent d’expliquer ce différentiel. Il y a l’existence avérée de discriminations, mises en évidence par les enquêtes de testing, et qui touchent plus souvent les garçons : à CV identique, « Michel le Chrétien » doit envoyer 5 lettres, « Dov le juif », 7 et « Mohamed le musulman », 20. A diplôme équivalent et dans les mêmes quartiers, les filles ont toujours moins de chance d’être au chômage. Ensuite, la notion de « diplôme équivalent » reste relative. Le niveau de diplôme (bac +2, bac +3, etc.) ne mesure pas tout, il faut aussi regarder les conditions d’obtention. Le lieu d’obtention, les disciplines de spécialisation ou la sélectivité des filières sont des marqueurs. Une licence de droit ou une classe préparatoire dans un lycée renommé n’ont pas la même valeur qu’une licence de gestion ou une classe préparatoire dans un lycée périphérique. Même pour des diplômes identiques obtenus dans des conditions proches, les propriétés sociales des individus ne sont jamais neutralisées – surtout dans un marché défavorable aux nouveaux entrants et qui doit absorber l’inflation des diplômes. Le paraître, la confiance en soi, la compréhension des attentes implicites ou le réseau restent en large partie le produit d’une histoire sociale. Enfin, un certain nombre de débouchés historiques pour les diplômés de milieu populaire se sont tari. La fonction publique attire plus les enfants de milieu supérieur que par le passé (en ce qu’elle offre une garantie minimale contre le déclassement et convertit les diplômes en statut sécurisants) et les emplois aidés dans le secteur de la culture et de la jeunesse qui ont pu jouer le rôle de première marche vers l’emploi sont devenus moins nombreux. Dénoncés comme de « faux emplois », les trajectoires professionnelles montrent qu’ils ont très souvent servis de tremplins décisifs. Il n’est alors pas étonnant que la création d’entreprise ou le micro-entreprenariat séduise et que se développe aujourd’hui dans des départements comme la Seine-Saint-Denis une insertion « ubérisée » des bacheliers alliant les promesses et la realpolitik du do it yourself.

Le chemin vers l’emploi se construit dans un jeu d’adaptation entre les aspirations et les premiers verdicts de la recherche d’emploi. Le temps long des générations rappelle combien la frustration est relative : le sentiment de discrimination est plus fort chez les enfants d’immigrés que chez leurs parents et plus durement ressentie chez les plus diplômés. Les attentes grandissent quand on se doit de réussir par et pour les autres et quand l’entrée sur le marché du travail représente le terme d’un contrat tacite de justice sociale. Il y a ensuite le temps individuel de rentabilisation des « petits diplômes » et de la compréhension des codes de l’embauche, quand mettre et omettre les « bonnes informations » dans un CV s’apprend par l’échec ou au gré des rencontres. Par exemple, Idriss confie après un premier refus d’entretien : « J’ai repris mon CV et changé certaines choses: je ne m'appelais plus Idriss mais Julien ; j'ai développé une expérience professionnelle en rajoutant des tirets pour la décrire ; j'ai retiré la langue arabe et l'hébreu comme langues parlées ». Et le voilà qui obtient un rendez-vous – une expérience blessante qui l’amènera à avancer. Eliott explique de son côté que c’est au contact d’une amie travaillant dans les ressources humaines qu’il biffe sa pratique du free fight et ajoute quelques « voyages imaginaires » pour faire moins « mec violent jamais sorti de sa banlieue ». Après un an et demi de petits boulots, il est aujourd’hui cadre.
C’est ce temps d’ajustement personnel aux attentes sociales qui prend le plus de temps, et que ne mesure pas toujours la photographie statistique. Car c’est souvent au bout de plusieurs années que les études semblent payantes - quand les pièges de l’entretien sont mieux connus, que le CV s’est étoffé et que le désirable et le probable se sont progressivement rapprochés.

Bibliographie
Oberti M. et Préteceille E., La ségrégation urbaine, La Découverte, 2016
Valfort M. A., Discriminations religieuses à l'embauche : une réalité, Institut Montaigne, 2015
Cassely J. L., “Comment la banlieue parisienne s'est ubérisée”, Slate.fr
Brinbaum Y., Safi M. et Simon P., Les discriminations en France: entre perceptions et expériences, Ined, 2012.

www.scienceshumaines.com/jeune-de-banlieue-cherche-emploi_fr_36706.html ... See MoreSee Less

«Jeune de banlieue» cherche emploi

scienceshumaines.com

Plus souvent victimes du chômage, les jeunes des quartiers populaires parviennent néanmoins à trouver un emploi, non sans quelques efforts d’adaptation …

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2 years ago

Le texte de ma contribution à l'ouvrage collectif "Le cinéma au pluriel"

Des risques de la célébration à la célébration du risque

Au point de départ de ce livre, il y a un geste rétrospectif - celui de la célébration. Célébration d’un cinéma d’ici et d’ailleurs. Célébration d’une série d’aventures collectives tentant de capter le mouvement sur lequel repose la société française, depuis que la colonisation et les trente glorieuses ont transformé la machine économique et les inconscients collectifs. Célébration d’une richesse qui prend à la fois la forme d’une énigme - si loin, si proches - et d’une promesse – le cinéma au pluriel.
Toute fête est bonne à prendre, et au delà du plaisir de replonger dans le tourbillon des images, ces films nous rappellent à quel point la mise en scène de la mémoire, la mise en abîme des espoirs et la sublimation de la chair des vies vécues font partie des conditions nécessaires pour mieux voir ce qui relie notre passé à notre présent et interroger nos rapports intimes et mouvants à l’altérité. C’est dans ce télescopage d’images que se raconte, tous les jours, l’histoire longue de l’immigration et la constitution des identités qui dessinent le paysage hexagonal. Tant de générosité ne saurait pourtant masquer qu’un tel paysage est aussi constitué d’une myriade d’histoires invisibles et de rendez-vous manqués. Il est fait de trous et de creux qui ne manquent pas de se faire sentir dans une période où, pour certains, « l’identité » se conjugue au singulier avant d’être singulière et se recroqueville sur une abstraction nationale. Il renvoie d’abord, pour parler comme l’historien Gérard Noiriel, à l’histoire longue d’un « creuset français ». Il faut donc prendre garde à ne pas confondre célébration et consécration – cette pente imperceptible, presque naturelle, que suivent les réjouissances collectives. Car la différence est de taille, comme le rappelle très justement Pierre Bourdieu : « la consécration redouble par le dire quelque chose qui existe déjà. Mais d’une certaine façon, ce redoublement change tout : ce qui n’était qu’une différence devient une distinction, quelque chose de légitime et de sacré, une frontière sacré ».
Force est de constater qu’aujourd’hui, malgré les traversées et les incursions, les frontières se portent bien. La plongée dans les coulisses de chacun des films raconte bien les batailles, les luttes, mais tout cela ne fait pas un tout homogène. Croire cela reviendrait à faire comme s’il existait une seconde exception culturelle au sein du pays de l’exception culturelle, en tombant dans les chausses trappes de la bonne conscience culturaliste et de la bien-pensance du respect de la diversité. C’est là, je crois, le risque majeur d’une telle célébration. Voir ces films comme des œuvres qui marcheraient ensemble, c’est les enfermer dans un statut de faire-valoir ou d’à-valoir, c’est refuser leur droit au point de vue. Ce livre illustre au contraire le fait qu’il faut d’abord acter de la multiplicité des partis-pris, des différences, des oppositions, des incompatibilités. Bref, souligner la diversité de la diversité pour en finir avec l’idée d’un cinéma de la diversité.

Et toujours se méfier des mots, des déclarations d’intention, des catégories. « Diversité », « communauté », « identité » : ceux-ci sont en la matière bien chargés - d’affects, de projections, de revendications. Mais ils sonnent presque creux, à force d’être devenus des labels ès qualités, donnés à des choses que l’on pourrait définir, décrire, circonscrire, dénombrer, ordonner. L’identité n’existe jamais comme un bloc. Elle n’est pas une bouée de sauvetage ou de naufrage. C’est un assemblage de fragments, une somme d’identifications temporaires et réversibles. C’est une affaire d’ajustements et de déplacements permanents - un chemin jamais tracé comme une ligne droite et bordé de larges fossés. Car on revient sans cesse vers les points de départ que l’on croyait si loin, pour réexaminer les points d’arrivée que l’on espérait si proches. Le départ et l’arrivée se conditionnent l’un l’autre. C’est ce qu’a magistralement compris le sociologue Abdelmalek Sayad en décortiquant le drame de la « double absence », qui se noue lorsque l’immigration s’oublie comme émigration et que l’émigration se fantasme comme un projet d’ascension pur et parfait. C’est à l’inverse dans les jeux incessants d’aller-retour, c’est-à-dire dans l’établissement patient des relations entre le dehors et le dedans, entre l’avant et l’après que se trouvent les clefs de la compréhension de ce que nous sommes. C’est pour cette raison que les trajectoires de celles et ceux qui viennent d’ici et d’ailleurs sont si denses: les trajets sont longs, lents, indécis et parlent en même temps du « eux » et du « nous ». C’est l’osculation de ces mouvements de bascule qui m’intéresse dans le regard ethnographique. Elle constitue aussi une véritable promesse cinématographique. Quel autre médium que le cinéma pour capter au plus près l’incorporation des allers-retours et sonder la richesse d’un déroulé ? Mais c’est aussi un piège : un film est fait de plans, de cadres et de coupes qui risquent toujours de figer les cultures et de fixer les identités, de les enfermer dans une totalité magique que la fascination pour l’image ne fait qu’exacerber. Abdelmalek Sayad, encore lui, en fit l’expérience amère, en décortiquant la fabrique de l’émission dominicale Mosaïque censée célébrer ce que l’on n’appelait pas encore à la fin des années 1970 le vivre-ensemble. Il en conclut que « la fiction de la reconnaissance de la culture des différentes populations immigrées et le souci qu’on proclame de les préserver, voire de les réhabiliter et de les promouvoir pour le plus grand profit de tous, a valeur de dénégation magique de la stigmatisation qui est objectivement attachée à tout ce qui se rapporte à l’immigration et vient de l’immigration ». Les intentions de façade n’assurent jamais contre les risques de la célébration des identités par l’image.

Au fond, il y a deux scenarios. On peut traquer le sensible sur le mode du sanctuaire et du huis clos, en décrivant des univers autarciques, en filmant les paysages comme des boucles, dans un mouvement qui va de l’extérieur vers l’intérieur. La vie y est condensée et comprimée et c’est probablement le meilleur moyen de dire la violence sociale du monde et la compression des identités à laquelle elle peut conduire. Les images y sont spectaculaires, le spectacle souvent total. C’est par exemple, avec plus de 20 ans d’écart, ce que partagent La haine et Entre les murs et ce qui explique, en large partie, un succès populaire qui n’est pas sans ambiguïté. Dans la fusion des personnes et des lieux, s’exprime la force de l’explosion. Mais c’est aussi la limite intrinsèque du propos car ces images peuvent difficilement exprimer autre chose que le choc d’un momentum. Rappelons nous la fable contée dans La haine qui invitait – c’est en tout cas comme ça que je l’ai compris - à voir dans ce film une première mise en bouche et la promesse d’un autre regard posé sur tout les fils et les flux qu’abrite « la banlieue ». C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages et qui se répète, pour se rassurer, que « jusqu’ici tout va bien »… Mais l’important, dit la voix off, n’est pas tant la chute que l’atterrissage. Pas de point de départ sans point d’arrivée – un constat qui ouvre une seconde voie, où le sensible se déploie dans une toile de relations, dans les hésitations d’un chemin faisant et dans les interstices. L’intérieur et l’extérieur se répondent sans jamais se correspondre et il ne s’agit plus pour la caméra de nous faire entrer dans un monde à part, mais de devenir le réceptacle d’une petite part du monde. Ce sont les déambulations pétaradantes de Slimane Beiji à mobylette, entre son chantier naval, l’hôtel de sa nouvelle compagne, le quartier familial, la terrasse des chibanis et le port-promesse dans La graine et le mulet. C’est la découverte brutale du père, du frère et de la mère – et donc de soi - dans Incendies par les jumeaux Jeanne et Simon Marwal, au cours d’une mythologie incandescente où l’établissement de la vérité aboutira, entre deux continents, à « couper le fil de la haine ». C’est l’intensité du regard de Ali Aousi qui, du bac pro jusqu’à l’irréparable, interroge désespérément chacun de ses interlocuteurs dans La désintégration ou encore les galères à 44 euros de découvert bancaire de Tahar l’étudiant, tiraillé entre la légèreté de l’insouciance de son âge et l’âpreté de la conscience de sa condition. Filmer ces chemins de traverse, c’est accepter les embûches et la complexité. C’est prendre le risque du temps long ; prendre le risque de s’y perdre pour peut-être sortir des sentiers battus ; prendre le risque de donner les rennes à ceux qui ne sont pas des professionnels de la professions ; prendre le risque de s’affranchir des tutelles existantes ; prendre le risque de montrer ce que la société cache pour continuer à se reproduire - ici et ailleurs. ... See MoreSee Less

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2 years ago

Invité à la matinale de France Culture avec Armelle Nouis par Olivia Gesbert. ... See MoreSee Less

Le bac, et après ?

franceculture.fr

Aujourd’hui, mardi 5 juillet, jour des résultats du bac 2016, que vont devenir les nouveaux bacheliers ? Le bac peut-il encore être la pierre angulaire de l’orientation des lycéens ?

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2 years ago

"Anthropologie pour tous" Aubervilliers ... See MoreSee Less

La théorie du complot et les pompiers pyromanes Complot et pompiers pyromanes

liberation.fr

Dans le cadre de la lutte contre la radicalisation, le ministère de l’Education recommande au corps enseignant de prévenir et de sensibiliser les élèves contre les «théories complotistes». Une approche précipitée et dogmatique. Une incitation à «penser droit» ?

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2 years ago

Demain à Lille:
Rapports à la formation des adultes et empreintes scolaires
Ce qui reste de l’école
tout au long de la vie…
avec la participation de Nico HIRTT,
Mokhtar KADDOURI et Fabien TRUONG
VENDREDI 10 JUIN 2016 DE 9H 30 À 17H
Université de Lille- Sciences et Technologies, Campus Cité Scientifique
SALLE 206 - BÂT. B6 - Université Lille 1

9h30 : Accueil/café.
10h00 : Présentation de la journée de travail par Fabienne Maillard et Olivier Las Vergnas
10h20 à 11h20 : Fabien Truong « Basculer, cheminer et faire avec ce qui reste - Notes ethnographiques sur la fabrique des empreintes scolaires »
11h20 à 11h30 : Pause
11h30 à 12h30 : Nico Hirtt « L’approche par compétences, une mystification pédagogique »
12h30 à 14h00 : Pause déjeuner
14h00 à 15h00 : Mokhtar Kaddouri « La dimension sociale et identitaire du rapport à la formation»
15h00 à 16h00 : Débat général et synthèse avec les animateurs et un témoin.
Format des interventions
1h00 = 40 minutes de présentation et 20 minutes d’échanges ... See MoreSee Less

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2 years ago

In Sheffield on tuesday with Loïc Wacquant and cie, will talk at 13h:
The French Paradox: when Urban Marginality becomes ‘Identity’ ... See MoreSee Less

Rethinking urban inequality, with Loїc Wacquant | Centre for Regional Economic and Social...

www4.shu.ac.uk

Time: 9.15 am - 5.00 pmCo-conveners: Ryan Powell (Sheffield Hallam University), John Flint (University of Sheffield)Numerous studies have highlighted the changing and deepening nature of urban inequality and marginality in advanced societies.

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2 years ago

"Pour le meilleur et pour le dire", samedi à Aubervilliers. Il reste encore quelques places, mais plus beaucoup! ... See MoreSee Less

Pour le meilleur et pour le dire | L'Anthropologie Pour Tous - Projet Thélème

projet-theleme.wix.com

PROCHAIN COLLOQUE LYCEE LE CORBUSIER 21 MAI 2016 Pour le meilleur et pour le dire : nouvelle cartographie de Tendre Dis-moi qui tu aimes, dis-moi comment ...

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2 years ago

Demain soir à l'ENS à Paris pour une table ronde ... See MoreSee Less

L'école à l'épreuve des valeurs républicaines, débat à19H30 à l'ENS de Paris - Antoine Spire

antoinespire.com

Site personnel

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Fabien Truong a ajouté une photo.

2 years ago

#2! Après "Jeunesses françaises", "Retour de flammes" de Romain Pudal, le second livre de la collection "L'envers des faits" (La Découverte) que je codirige avec Séphane Beaud et Paul Pasquali. Dans les librairies ce mois-ci! 😉 ... See MoreSee Less

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2 years ago

Au courrier 😉 Un très chouette "livre-collectif-par-et-pour-les-jeunes" orchestré par les lycéens de Aubervilliers @ "L'anthropologie pour tous". Sortie en mai, bravo et merci à l'éditeur, la Ville brûle! ... See MoreSee Less

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2 years ago

Aujourd'hui à 13h @ Bobigny

Communiqué de l'ASES (Association des Sociologues de l'Enseignement Supérieur)

Nicolas Jounin, sociologue à l'université de Paris 8, participait ce jeudi matin à une manifestation pacifique au port de Gennevilliers, dans le cadre du mouvement social contre la loi Travail.

Nicolas Jounin et un autre manifestant ont été arrêtés, mis en garde à vue et accusés de violences contre les forces de l'ordre. Tous les deux sont déférés au parquet et cités à comparaître en comparution immédiate aujourd'hui, vendredi.

L'association française de sociologie exprime sa stupéfaction de voir un collègue connu et reconnu ainsi blessé, arrêté et détenu dans le cadre d'une manifestation pacifique contre une loi qui fait par ailleurs l'objet d'une très large contestation sociale dans le pays et dont plusieurs collègues ont souligné les effets délétères. Nous demandons la libération immédiate et l'abandon des poursuites contre Nicolas Jounin et l'autre manifestant, Nicolas Palmire et nous protestons contre les violences policières, qui ont émaillé la journée d'action de ce jeudi et demandons que cesse le recours systématique aux procédures judiciaires expéditives.

Nous appelons le plus grand nombre à se rendre devant le tribunal de Bobigny aujourd'hui, vendredi 29 avril, à 13h, en soutien à notre collègue et en protestation contre les violences policières. ... See MoreSee Less

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Fabien Truong a partagé une Page.

2 years ago

Demain lundi, invité avec Muriel Darmon de 18h à 20h à l'ENS pour causer "dominations à l'école". Entrée libre et format discussion ... See MoreSee Less

Séminaire - Exercer la domination

"Exercer la domination" - Séminaire d'élèves de l'ENS
Lundi, 18-20h.
Campus "Jourdan" : 48 bd Jourdan, Paris XIVe.

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2 years ago

Aujourd'hui à 14h ... See MoreSee Less

Les 10 ans TALENS - École normale supérieure - Paris

ens.fr

À l'occasion des dix ans de la cordée de la réussite TALENS créée par les élèves et étudiants de l'École normale supérieure, "Les 10 ans (...)

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2 years ago

Demain au Ministère de l'Education Nationale, rencontre et débat publics ... See MoreSee Less

Lancement du cycle de rencontres

education.gouv.fr

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a le plaisir de vous inviter au lancement du cycle de rencontres Les entretiens Jean Zay.

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Fabien Truong a partagé un lien.

2 years ago

Colloque - École : les voix de l'optimisme - 15 avril 2016 - ac-creteil.fr

ac-creteil.fr

Les lycées Auguste-Blanqui de Saint-Ouen et Le Corbusier d'Aubervilliers de l’académie de Créteil s'associent pour organiser un colloque qui aura lieu le 15 avril 2016 au lycée Blanqui.

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2 years ago

Invité sur France Culture par Olivia Gesbert dans un "Dimanche et après?" ... See MoreSee Less

#Hollande et les jeunes, un rendez-vous manqué, et après ?

franceculture.fr

Quelles politiques publiques pour la jeunesse ?

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2 years ago

Interview pour Regards Croisés: "une jeunesse française" ... See MoreSee Less

BANLIEUES FRANCAISES le dossier de Regards Croisés - Institut de Recherches de la FSU

institut.fsu.fr

Dix ans après les émeutes de 2005, que sont devenues nos banlieues ? Qu'est-ce qui a été fait pour les sortir de la relégation absolue, géographique, matérielle et symbolique, à laquelle les évènements de 2005 répondaient ? Dans ce dossier, nous essayons de donner à voir un peu de la réalité polymor…

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2 years ago

Compte rendu de "Jeunesses françaises" dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté ... See MoreSee Less

Fabien Truong, Jeunesses françaises : Bac+5 made in banlieue

sejed.revues.org

A la fin des années 90, Bernard Charlot interrogeait le rapport au savoir des élèves issus des milieux populaires. Son enquête mettait en lumière la nature réelle de l’investissement scolaire. Les jeunes esprits apprendraient et exécuteraient leurs métiers d’élève au détriment d’une plus évidente, d…

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2 years ago

Rencontre le mardi 22 mars à 20h30 à la libraire Le Rideau Rouge à Paris (18ème). ... See MoreSee Less

Enquête sur des étudiants de banlieue - Le Rideau Rouge

lerideaurouge.com

Le Mardi 22 mars à 20h30, rencontre avec Fabien Truong, auteur de Jeunesses Françaises : Bac +5 made in banlieue aux éditions La Découverte. Fabien Truong, ancien professeur dans le 93, devenu sociologue, a suivi pendant des années le parcours d’une vingtaine de ses anciens élèves de lycée. A traver…

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2 years ago

Conférence mardi 22 mars à l'Université de Poitiers à 14h30 ... See MoreSee Less

sha.univ-poitiers.fr

sha.univ-poitiers.fr

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2 years ago

Interview/ rencontre dans Carnets Rouges ... See MoreSee Less

Rencontre avec Fabien Truong, Professeur de sociologie à Paris 8

reseau-ecole.pcf.fr

Il y a un décalage énorme entre les grilles de lecture que l’on a plaquées et qui pullulent dans l’espace médiatique ou politique et ...

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